« Affronter tout le monde, c’est bien ! » Positive à la découverte du tirage au sort de sa catégorie des J2 -52kg, Sandrine Martinet connaît la marche à suivre si elle veut terminer sa journée de compétition avec de l’or autour du cou à Tbilissi. D’autant plus que ses quatre opposantes sont loin d’être des inconnues : la Suissesse Carmen Brussig était déjà là lors de son premier podium continental en 2005, tandis que la Turque Cahide Eke, l’Ukrainienne Liudmyla Yakymchuk et la Russe – sous pavillon neutre – Alesia Stepaniuk sont ses trois adversaires des derniers championnats du monde au Kazakhstan. Il y aura donc de la revanche dans l’air face à Stepaniuk, sa plus sérieuse concurrente sur le papier, contre qui la Française évoque « non-match pas encore digéré » du fait d'une intense douleur ressentie au dos en plein combat il y a quatre mois.
L’occasion aussi pour la Parisienne de valider son nouveau fonctionnement quotidien, elle qui a déménagé à La Réunion durant l’été. « C’est une nouvelle dynamique pour moi, entre le pôle espoirs qui m’a ouvert les bras pour des semaines d’entraînement pleines et régulières, le PSG Judo et les rassemblements nationaux dès que je reviens en métropole. Tout est réuni pour que je continue à être performante dans ma nouvelle catégorie des -52kg (les -48kg ont été supprimées, NDLR), pour laquelle je n’ai plus vraiment à me soucier de mon poids. » Dans ces conditions, tous les voyants semblent au vert pour aller conquérir ce vendredi un quatrième titre continental après ceux de 2007, 2019 et 2022.