Une semaine après des débuts compliqués sur le terrain de Magdebourg, tenant du titre (37-31), Paris retrouve enfin son antre pour cette deuxième journée d'EHF Champions League. À cette occasion, les hommes de Stefan Madsen défient un adversaire bien connu : l’Eurofarm Pelister. Présente dans le groupe du club de la capitale pour la troisième saison consécutive, la formation macédonienne n’a jamais su bousculer les Parisiens, qui se sont toujours imposés face à leur homologue du soir en quatre confrontations. Il faudra cependant prendre garde à ne pas sous-estimer une équipe qui gagne en maturité au fil des saisons, en témoigne sa victoire contre Zagreb (25-23) lors de la première journée.
Pour ce retour de la plus prestigieuse des compétitions européennes, Coubertin a répondu présent et pousse son équipe dès les premiers instants. Sur le terrain cependant, Paris est toujours en rodage. Patient, analysant le jeu de son adversaire, le club de la capitale tente de maintenir un rythme assez lent (5e : 2-2). Tout le contraire des Macédoniens, qui entament cette rencontre pied au plancher. Rapidement en infériorité numérique pour deux minutes, Pelister ne laisse toutefois pas le temps aux Rouge et Bleu d'en profiter et prend même les commandes de la rencontre à l’approche de la fin du premier quart d’heure (12e : 5-6).
Une situation qui a le mérite de réveiller nos Parisiens, qui enclenchent directement la vitesse supérieure. Cette fois, la balle fuse de gauche à droite, le collectif brille et les visiteurs ont rapidement le tournis. Le club de la capitale inflige un cinglant 4-0 aux Verts et Blancs, et Ruben Gabarya n’a pas d’autre choix que de demander le premier temps mort de cette rencontre (18e : 11-7).
Tandis que l’ensemble des Rouge et Bleu ont mis un gros coup d’accélérateur, certaines individualités font particulièrement rugir Coubertin de bonheur. C’est notamment le cas d’Elohim Prandi, qui semble en état de grâce dans ce premier acte, avec six buts sur huit tentatives à moins de dix minutes de la pause. De quoi faire sourire Nikola Karabatic et Vincent Gérard, tous deux venus supporter leur ancien club ce soir (23e : 15-10). Seulement voilà, alors que le bison part récupérer de l’énergie sur le banc, l’animation offensive parisienne manque de créativité et voit Pelister refaire l’entièreté de son retard. Les deux formations rentrent ainsi aux vestiaires dos à dos, promettant une seconde période passionnante (30e : 16-16).
Dès la reprise, Elo’ reprend son festival tandis que Stanis Soullier marque les esprits dès son entrée en jeu avec une première parade sur un jet de 7m suivie d’un nouveau duel remporté face à Kuzmanovski. En infériorité numérique, Paris voit cependant les Macédoniens créer un léger gap au tableau d’affichage (36e : 18-20). S’ensuivent cinq longues minutes sans marquer pour le club de la capitale, qui retrouve finalement un peu de réussite grâce à Kamil Syprzak. Auteur de son cinquième but de la soirée, le pivot polonais réduit l’écart à une seule longueur et force les visiteurs à arrêter le jeu pour réaliser quelques ajustements tactiques (43e : 22-23).
Si l’objectif de ce temps mort était d’élaborer une tactique pour stopper Kamil, celle-ci n’est pas d’une grande réussite. Comme d’habitude, ce dernier monte en puissance lorsque ses coéquipiers ont besoin de lui, et poursuit sa bonne forme pour remettre les compteurs à zéro. Dans la foulée, c’est l’autre star du soir, Elohim Prandi, qui franchit le palier des dix buts pour redonner l’avantage aux siens dans un Coubertin chauffé à blanc à l’approche du money time (48e : 25-24).
Dans ces dernières minutes, Paris fait parler son expérience. Tandis que Pelister se précipite à coup de tentatives du gardien de sa propre surface, les Rouge et Bleu prennent leur temps pour exploiter chaque espace laissé libre par l’arrière-garde macédonienne et créent un break au meilleur des moments (55e : 29-27). En défense, Stanis assure toujours autant le spectacle avec une cinquième parade à son actif, empêchant ainsi les visiteurs de revenir au score. Bousculé par une formation qui a joué sa carte à fond, Paris parvient à s’imposer au bout du suspense dans un Coubertin des grands soirs et signe sa première victoire de la saison en Ligue des Champions (60e : 33-27).
C'était difficile face à Pelister, mais les Parisiens valident cette première victoire en @ehfcl !
— PSG Handball (@psghand) September 18, 2025
Prochain rendez-vous européen face à Szeged en Hongrie après la réception de @USAMNIMESGARD ce dimanche !
Allez Paris ❤️💙 pic.twitter.com/HL2jZh38IM
Les hommes de Stefan Madsen retrouveront Coubertin dès dimanche pour le compte de la troisième journée de Liqui Moly StarLigue. À cette occasion, Paris défiera Nîmes dans un classique du championnat de France qui tient régulièrement toutes ses promesses. Une nouvelle affiche à ne pas rater donc, et dont le coup d’envoi est prévu à 17h.