Le cap de la mi-septembre étant à peine passé, nos Rouge et Bleu semblent déjà avoir trouvé leur rythme de croisière. Les matchs s’enchaînent, et les victoires commencent, elles aussi, à s’accumuler au fil des semaines. Après Saint-Raphaël lors de la précédente journée de championnat (25-33), puis Pelister en Ligue des Champions jeudi (33-27), Paris est en quête d’une troisième victoire de rang en une semaine. Le combat fut intense contre les Macédoniens jeudi, et celui de ce dimanche face aux Nîmois pourrait l’être tout autant, si ce n’est plus. Des ingrédients qui font de ce classique de Liqui Moly StarLigue un rendez-vous à ne pas manquer.
D’autant plus que les duels contre Nîmes à Coubertin sont régulièrement synonymes de pluie de buts. Et cette dynamique semble se poursuivre, tant les premières minutes nous offrent un spectacle intense. Jannick Green se montre notamment décisif dans tous les compartiments du jeu, que ce soit en trouvant Sindre Heldal pour le premier but de son compatriote danois à Coubertin, ou en remportant son duel face à Guéric Vincent sur un jet de 7m de l’international français (8e : 6-4).
Déjà auteur de quatre buts dans les dix premières minutes, Elohim Prandi maintient la belle forme montrée contre Pelister en milieu de semaine (11 réalisations). Nîmes compte toutefois bien redoubler d’intensité pour contenir le Bison, et c’est ainsi que le premier temps mort de la rencontre est posé (13e : 9-6). Le club de la capitale est décidément bien en place dans ce premier acte, et parvient même à laisser l’USAM à distance malgré une période en infériorité numérique (21e : 13-10).
À l’approche de la pause, les Parisiens ne laissent pas la fatigue perturber leur rythme. Déjà virevoltant jusqu’ici, Mateo Maras signe une splendide roucoulette, ovationnée par l’ensemble des supporters Rouge et Bleu présents à Coubertin (27e : 16-13). Coupables de plusieurs fautes techniques, les hommes de Stefan Madsen voient toutefois leurs homologues réduire l’écart juste avant le retour aux vestiaires (30e : 18-17).
La reprise du jeu se révèle assez hachée de part et d’autre. Après Paris, ce sont les Gardois qui font preuve de plusieurs excès d’engagements. Le club de la capitale se montre intraitable sur l’épreuve du jet de 7m, et reprend ainsi une belle avance (37e : 22-18). Dans le jeu aussi, les Rouge et Bleu savent y faire. À la suite d’une perte de balle nîmoise, Elohim Prandi file seul vers le but laissé vide par les visiteurs et ne s’y trompe pas. Une sixième réalisation du jour pour notre arrière gauche, mais surtout sa 1000e en carrière au sein de l’élite du handball français (42e : 25-20).
En grande difficulté depuis la reprise, Nîmes est loin d’avoir joué sa dernière carte. Déjà irréprochable depuis le début de saison, Wesley Pardin semble monter en puissance dans ce second acte. Auteur de sa dixième parade, le portier gardois relance cette fin de rencontre en étant à l’origine de plusieurs contre-attaques que le secteur offensif transforme sans pitié (50e : 28-26).
Comme contre Pelister il y a quelques jours, Paris va ainsi devoir lutter jusqu’au bout pour pouvoir décrocher les deux points. Et une nouvelle fois, les hommes de Stefan Madsen font preuve de sérieux pour faire parler leur expérience. Solide sur ses appuis, Jannick Green remporte son duel face à Jean-Jacques Acquevillo au meilleur des moments (55e : 29-26). Bousculé dans les dernières minutes, le club de la capitale s’impose ainsi au terme d’un beau combat (60e : 31-29). Les Parisiens rejoignent ainsi Montpellier, seule autre formation auteur d’un sans-faute jusqu’ici, en tête du championnat au soir de la troisième journée.
Après une semaine ponctuée de deux victoires à domicile, Paris s’apprête à vivre une longue semaine loin de ses terres. Jeudi, le club de la capitale ira en Hongrie pour défier Szeged, son bourreau en barrages de la saison précédente. Coup d’envoi à 18h45 pour ce match plus qu’attendu ! Enfin, les hommes de Stefan Madsen retrouveront le chemin du championnat dimanche à 17h lors d’un déplacement à Aix en conclusion de la 4e journée.