Moins de sept mois après avoir remporté sa première Champions League à Munich puis sa première Supercoupe d’Europe à Udine, le Paris Saint-Germain avait de nouveau rendez-vous avec son histoire, cette fois-ci au stade Ahmad-ben-Ali d’Al Rayyan, pour sa toute première finale de Coupe Intercontinentale. Opposés aux Brésiliens de Flamengo, les Rouge et Bleu prenaient rapidement le contrôle du jeu, alors que la volonté du dernier vainqueur de la Copa Libertadores était d’évoluer en bloc médian.
À la suite d’un mauvais dégagement, Fabian Ruiz pensait ouvrir le score, mais son but était refusé, le ballon étant préalablement sorti des limites du terrain (9e). Par la suite, Nuno Mendes ne parvenait pas à accrocher le cadre (12e), tandis que João Neves voyait sa tentative être contrée (30e). C’est finalement depuis l’aile droite que Paris faisait la différence, avec Désiré Doué qui, après avoir hérité d’une bonne orientation du jeu de la part de Senny Mayulu, centrait fort à destination de Khvicha Kvaratskhelia, qui profitait de l’erreur de main du portier adverse pour donner l’avantage au club de la capitale (1-0, 38e) !
Au retour des vestiaires, on pouvait logiquement s’attendre à une révolte du club brésilien, mais il n’en était rien : Paris restait maître des débats, et frappait en premier par l’intermédiaire de João Neves, qui sollicitait Agustín Rossi du pied gauche (51e). Pourtant, sur leur premier ballon touché dans la surface parisienne en seconde période, les Brésiliens obtenaient un penalty inespéré, et transformé par Jorginho (1-1, 62e). Paris était tombé dans le piège sud-américain, duquel il peinait à se sortir.
Flamengo cherchait désormais à casser le rythme tout en reculant, laissant les Parisiens sans solution face à un bloc bas et discipliné. À force de patience, le club de la capitale finissait par s’introduire dans la surface adverse mais la reprise de João Neves, servi en retrait, était repoussée par la défense brésilienne (73e). Mais au fil des minutes, la maîtrise parisienne s’estompait et Flamengo, à l’affût de la moindre opportunité, prenait confiance.
C’est donc dans un climat de méfiance réciproque que les deux équipes se prêtaient au jeu des prolongations. Un jeu au cours duquel ni Quentin Ndjantou (107e), ni Ousmane Dembélé (115e puis 116e), ni Bradley Barcola (117e) ne parvenaient à trouver la faille. Il fallait alors s’en remettre à Matvey Safonov, auteur d’une prestation magistrale durant la séance de tirs au but avec pas moins de quatre arrêts, et un succès offert sur un plateau aux Rouge et Bleu !
Au terme d’une fin de partie irrespirable, le Paris Saint-Germain était récompensé de sa domination et remportait, pour la première fois de son histoire, la Coupe Intercontinentale ! Une nouvelle date à graver dans l’Histoire du club de la capitale, et un sixième trophée soulevé en 2025 : PARIS EST MAGIQUE !