À l’été 2012, le club de la capitale passait dans une nouvelle ère. À cette occasion, plusieurs grands noms du handball posaient leurs valises sur les bords de Seine. Pour leur premier match sous les couleurs Rouge et Bleu, Luc Abalo (8 buts), Samuel Honrubia (6 buts) et Mikkel Hansen (5 buts) se montraient décisifs dans la démonstration de force des hommes de Philippe Gardent face à des Bretons impuissants (34-23).
L’intersaison 2014 fut quant à elle marquée par l’arrivée de Thierry Omeyer en provenance de Montpellier. Un recrutement qui démontrait toute l’ambition du club de la capitale, qui souhaitait plus que jamais poursuivre son développement avec les cadres de l’équipe de France. Arrivant tout droit de Montpellier, notre nouveau portier n’avait alors nécessité d’aucun temps d’adaptation. Dès la première journée, Thierry réalisait l’une de ses meilleures performances de la saison avec 18 parades contre Aix lors d’un match particulièrement accroché (31-27).
Successeur de Philippe Gardent, Zvonimir Serdarusic n’a pas tardé à faire forte impression devant le public de Coubertin. Pour la première rencontre officielle de la saison contre Nîmes (32-36), les partisans du club de la capitale avaient brillé tant offensivement que défensivement, à l’image des performances XXL de Mikkel Hansen (14 buts) et Thierry Omeyer (17 arrêts).
Chose assez rare, Paris a débuté sa saison par la réception d’Ivry lors de deux campagnes consécutives. En 2017 d’abord, Rodrigo Corrales (11 arrêts) débutait parfaitement sous ses nouvelles couleurs et jouait ainsi un rôle majeur dans la victoire du club de la capitale (30-22). Un an plus tard, l’addition s’annonçait encore plus salée pour la formation francilienne, qui subissait les foudres d’Uwe Gensheimer (10 buts sur 11 tentatives) et essuyait un revers net et sans bavure à Coubertin (38-21).
La campagne 2021-2022 restera à jamais dans les mémoires. Avec 30 victoires en autant de rencontres de championnat, Paris écrivait l’histoire du handball français et réalisait la saison parfaite. Une épopée qui a commencé à Coubertin par un succès plein d’assurance contre Istres, acquis en partie grâce aux 14 parades de Vincent Gérard (34-25).
L’année dernière, c’est l’USAM qui faisait les frais du réalisme offensif parisien (36-33). Tandis que Ferran et Kamil (7 buts chacun) se montraient cliniques dans le dernier geste, Luc Steins (12 passes) et Elohim Prandi (7 passes) s’intégraient parfaitement dans le collectif Rouge et Bleu pour régaler Coubertin à l’occasion de ce premier rendez-vous de la saison à domicile.