Coup d’œil sur le Zeekstar Tokyo

Handball
Après une première semaine d’entraînement et de découverte de la culture nippone, le Paris Saint-Germain Handball s’apprête à disputer le premier de ses deux matches amicaux prévus au programme de ce Japan Tour. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le Zeekstar Tokyo, qui défiera nos Rouge et Bleu ce mardi à 19h20 heure locale (12h20 heure française) au Yoyogi National Stadium de Tokyo.

Une première semaine enrichissante au Japon 

Mercredi dernier, le club de la capitale a atterri au Japon pour une troisième tournée de présaison consécutive. Si ce Japan Tour devient une habitude pour certains Parisiens, visiter la capitale nippone était une grande nouveauté pour la plupart de nos recrues. Au programme, outre une séance d’entraînement quotidienne pour rester dans le rythme, Stefan Madsen et ses hommes ont pu en apprendre plus sur la culture nippone : initiation aux sumos et aux samouraïs, croisière sur le fleuve Sumida, karaoké… L’ambiance était incontestablement au beau fixe dans les rangs Rouge et Bleu, qui s’apprêtent désormais à conclure leur tournée par deux matches amicaux.

Une équipe récente qui vise les sommets 

Adversaire du Paris Saint-Germain Handball lors des deux précédentes tournées au pays du soleil levant, le Zeekstar Tokyo possède une histoire relativement récente. Fondé en 2018 sous le nom de Tokyo Tristars, le club avait alors directement soumis un dossier de candidature pour intégrer la Japan Handball League, première division locale qui est un championnat fermé, synonyme d’absence de relégation ou de promotion. En attendant la réponse de la fédération, c’est en seconde division que le Tokyo Tristars a écrit les premières lignes de son histoire. Après une saison inaugurale intéressante, terminée à la troisième place, les Tokyoïtes ont vu leur candidature être acceptée, bénéficiant ainsi d’une place dans l’élite à compter de la saison 2020-2021. Leur dernière campagne dans l’antichambre du handball japonais s’est conclue à une belle deuxième place, manquant de peu le titre. 

Qu’importe, car les Japonais étaient désormais tournés vers l’avenir, nourrissant de grandes ambitions pour cette arrivée dans l’élite. À commencer par leur nom. Passant des Tristars au Zeekstar, la formation rend désormais hommage à la culture européenne, berceau du handball. Zeek fait référence à “Sieg” signifiant "victoire" en allemand, tandis que "Star" renvoie à "étoile" en anglais. Cette ambition s’est également caractérisée par un plan sur cinq ans pour devenir le meilleur club japonais, tout en servant de vivier pour la sélection nippone.

Un effectif expérimenté 

Le Zeekstar Tokyo possède un effectif particulièrement expérimenté, marqué par la présence de plusieurs internationaux japonais. Parmi eux figurent notamment Nakamura Tsubasa et Tamagawa Hiroyasu, tous deux présents en Croatie lors du championnat du monde l’hiver dernier. Ce dernier ne sera cependant pas présent contre nos Rouge et Bleu pour cause de blessure. Autre absence de taille pour ce match de gala : Adam Yuki Beigu. Le latéral gauche passé par Cesson-Rennes et Saran s’est également blessé la semaine dernière, et laissera un grand vide sur son couloir.

Étant l’un des seuls joueurs avec une expérience à l’étranger, Izumoto Shin (passé par l’EHV Aue, pensionnaire de deuxième division allemande) pourrait ainsi le remplacer, à moins que l’entraîneur-joueur et légende locale Hiroki Shida ne prenne ses responsabilités et décide lui-même d’entrer en jeu, lui qui était encore sur le terrain la saison passée contre le club de la capitale. 

Plusieurs cadres de l’effectif seront néanmoins présents pour donner du fil à retordre aux hommes de Stefan Madsen. Que ce soit dans les cages avec l’ancien gardien international japonais Yuta Iwashita, ou dans le jeu avec Hozuki Higashinagahama (37 ans), Yukihiro Shibayama (33 ans) et Hiroki Motoki (33 ans), c’est une formation particulièrement expérimentée qui défiera nos Rouge et Bleu mardi.

À cela s’ajoute Shengzhang Zhao, seul étranger de l’effectif mais véritable légende du championnat japonais. À 34 ans, le latéral taïwanais pourrait faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs quelques semaines après son arrivée en provenance d’Al Arabi. Nommé dans l’équipe type de la Japan Handball League à quatre reprises avant son aventure au Qatar, il revient avec un statut de leader et pourrait être l’un des plus gros dangers de la formation tokyoïte.


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