Entre deux tours de barrage d’UEFA Champions League, le Paris Saint-Germain retrouvait, en ce lendemain de Saint-Valentin, la Ligue 1. Du côté du Stadium, avec l’objectif de poursuivre sa série folle à l’extérieur, le club de la capitale et son chef d’orchestre Luis Enrique pratiquaientt au coup d’envoi un léger turnover.
Safonov titulaire dans les buts, Hakimi capitaine, Beraldo, Lee et Mayulu étaient titulaires, tandis que la ligne d’attaque, sans Dembélé, se présentait avec Doué, Barcola et Kvaratskhelia.
Les locaux sont les premiers à amener le danger dans la surface adverse. Par un centre dangereux et fuyant d’abord (1re), puis sur une frappe lointaine qui passe hors du cadre (11e). Safonov est même mis à l’épreuve sur corner, mais le portier russe est solide dans sa surface (13e).
Une phase toulousaine qui a le don de revigorer les Parisiens, qui répondent par un coup franc de Lee, bien enroulé, mais qui passe au-dessus (25e). Un premier acte sans but, avec des Parisiens dominateurs face à un adversaire accrocheur.
Tout bascule en seconde. Safonov doit d’abord sortir le grand jeu sur une frappe puissante, au terme d’un contre rapide des hommes de Novell, le portier rouge et bleu se détend et détourne (49e), comme pour permettre aux siens de se remettre en ordre de marche. Et ça fonctionne ! Quelques instants plus tard, Mayulu s’essaye aux 20 mètres, sa frappe est déviée et retombe juste derrière la cage toulousaine. Sur le corner qui suit, les hommes de Luis Enrique ouvrent la marque, Pacho décoche un coup de tête terrible que la barre repousse sur Ruiz, qui pousse le ballon au fond des filets tel un renard (0-1, 52e).
Les Parisiens sont galvanisés, et cherchent à porter l’estocade, pour se mettre à l’abri dans une rencontre qui est loin d’être gagnée d’avance. Lee, tout d’abord, enroule une frappe côté fermé qui passe de peu à côté (59e). Puis Barcola se heurte à la sortie peu académique de Haug, qui a remplacé Guillaume Restes en première période (62e).
Si les Toulousains ne veulent pas abdiquer, ils sont souvent bien maitrisés par des Rouge et Bleu très bien en place, qui ne laissent que peu d'espace et qui continuent de dominer la rencontre. Safonov et ses défenseurs sont vigilants, et contiennent bien leurs adversaire, qui ne se créent finalement que très peu d'occasion dans cette deuxième période.
Le score n'évolue plus, malgré une ultime petite frayeur dans les derniers instants. Jamais vraiment inquiétés, les joueurs du club de la capitale reviennent de Garonne avec trois points de plus, et consolide sa place de leader. Têtus, nos Parisiens !