Sandrine Martinet et Nacer Zorgani se lancent vers Paris 2024

Retenus avec l’équipe de France para-judo pour disputer les premiers championnats du monde de la paralympiade 2021-2024, les deux Parisiens misent sur de beaux parcours en Azerbaïdjan cette semaine, pour ce qui constitue la première répétition d’envergure avant les Jeux de Paris dans moins de deux ans.

L’une a tout connu, l’autre veut tout connaître mais, pour ces deux-là, l’ambition reste la même : s’illustrer à Bakou face à l’élite mondiale du para-judo. Sandrine Martinet, recrue du PSG Judo cet été, a beau totaliser quatre médailles paralympiques (l’or à Rio en 2016, l’argent à Athènes 2004, Pékin 2008 et Tokyo 2021), trois titres mondiaux et autant de couronnes continentales – dont la dernière sous ses nouvelles couleurs début septembre, elle n’est en effet pas rassasiée.

Sandrine Martinet (septembre 2022) 1

« Bien figurer sur ces championnats que j’ai finalement assez peu disputés dans ma carrière à cause de plusieurs blessures ou de mes grossesses constitue un réel objectif pour moi, une véritable porte d’entrée vers les Jeux qui se joueront en plus à la maison, précise celle qui fêtera ses quarante ans ce jeudi. C’est le meilleur moyen de rencontrer un maximum d’adversaires parmi ce qui se fait de mieux au monde, parce que plus personne ne peut se cacher en vue de Paris 2024. Je vais donc savoir ce qui va m’attendre pour les deux prochaines saisons sur ces mondiaux, avec les arrêts de carrière, les nouvelles venues, les montées ou descentes de poids, etc. »

Nacer Zorgani (septembre 2022)

Pour Nacer Zorgani, la surprise de sa sélection est loin derrière lui à quelques heures de sa première grande expérience internationale à l'âge de trente-sept ans. « Je suis excité et j’ai hâte de monter sur les tatamis désormais. La préparation fut bonne, j’arrive fin prêt en Azerbaïdjan, en sachant parfaitement ce que je dois faire. Depuis notre arrivée, j’ai pu croiser de potentiels adversaires, et j’ai pu voir l’ambiance d’une telle épreuve. C’est énormément de plaisir et, même si je me présente en outsider, je sais aussi que le fait que personne ne me connaisse sur le circuit constitue un avantage précieux. À moi d’en profiter, en me présentant le couteau entre les dents mercredi. »

Suivez le parcours de Sandrine Martinet (mardi 8/11) et Nacer Zorgani (9/11) sur les réseaux sociaux de la section.