Retour sur la première phase de championnat

A la trêve (qui durera jusqu’en février), le Paris Saint-Germain Handball est leader de la Liqui Moly StarLigue, avec 13 victoires en autant de rencontres (un match, face à Saran, a été reporté). Retour sur cette première partie de saison exceptionnelle .

Retrouvailles réussies
Trois mois après son dernier match officiel et sa plus large victoire en championnat, face à Nîmes (45-25), le Club de la capitale retrouvait les joutes hexagonales, le 10 septembre, à l’occasion de la réception d’Istres, au Stade Pierre de Coubertin. Kamil Syprzak (cinq sur cinq) et Vincent Gérard (14 parades) donnent déjà une première indication des forces parisiennes de cette première partie de saison et participent grandement au succès bien maîtrisé des Rouge et Bleu (34-25).

Première échappée
A l’aube de la 5ème journée, seules deux formations comptent quatre succès en autant de rencontres. Il s’agit de Nîmes et Paris, qui ont la bonne idée de se croiser début octobre du côté du Parnasse. L’affiche s’annonce alléchante sur le papier et l’est également sur le terrain ! Si les débats sont équilibrés pendant une grande partie du match (37’ : 20-21), les hommes de Raul Gonzalez infligent un 7-0 à la Green Team en l’espace de 10 minutes (47’ : 20-28) et remportent ce choc en terres nîmoises (25-32). Encore une fois, Vincent brille par son efficacité, avec 17 nouvelles parades (43%) dont un cinq sur six sur jet de 7m (son record en carrière). Pour la première fois de la saison, notre équipe est seule aux commandes de la Liqui Moly StarLigue.

Le gros coup
Les déplacements de ce début de saison sont décidément périlleux ! Deux semaines après leur succès à Nîmes, les Rouge et Bleu se rendent sur le terrain de Montpellier, à l’occasion de la 7ème journée. Bien que dans le costume de la bête blessée dans cette entame d’exercice (un nul et deux défaites en six rencontres), le MHB n’en reste pas moins dangereux. Surtout quand il s’agit de recevoir le Club de la capitale, dans une Sud de France Arena qui affiche tous ses guichets fermés. Paris domine de peu pendant longtemps (41’ : 22-24), avant un dernier quart d'heure complètement fou, au cours duquel l’avantage change de camp à quatre reprises, pour finalement voir les deux équipes dos à dos dans l’ultime minute (59’ : 33-33). Le reste appartient à l’Histoire et à Mikkel Hansen. L’international danois délivre ses coéquipiers, au buzzer, après avoir décroché la lucarne d’un Marin Sego totalement exempt de tout reproche (33-34).

La confirmation
Une semaine plus tard, le Paris Saint-Germain se rendait sur le terrain de son nouveau dauphin, Aix, lors de son quatrième déplacement consécutif (toutes compétitions confondues). Cette fois, il n’a pas fait dans le détail ! Large dominateur dès le début de la partie, il a fait respecter sa domination comptable depuis le coup d’envoi de la saison et a étouffé son adversaire (24-35). On retiendra notamment les huit réalisations d’Adama Keita (sur 12 tentatives), lui permettant ainsi d’atteindre le meilleur bilan de son début de carrière en championnat. Grâce à ce nouveau succès, à l’Arena du Pays d’Aix, les Rouge et Bleu comptent alors cinq points d’avance sur leurs premiers poursuivants.

Le plus large succès
L’attaque parisienne s’est très bien portée dans cette première partie de saison. Elle est toujours parvenue à marquer au moins à 30 reprises et s’est imposée cinq fois (en 13 rencontres) avec plus de 10 buts d’écart. Sa victoire avec la plus grande différence a été acquise le 13 novembre. Ce jour-là, les Parisiens accueillent Chartres dans leur antre. La mire est d’entrée réglée et cinq de nos joueurs terminent à 100% d’efficacité face à la cage adverse, avec Dainis Kristopans (un sur un), Luc Steins, Mathieu Grébille (trois sur trois), Benoît Kounkoud (cinq sur cinq) et Mikkel Hansen (sept sur sept). Bien emmené par une armada offensive très précise, le Club de la capitale remporte un neuvième succès en autant de journées et s’impose avec 14 longueurs d’avance (39-25).

Kamil, le sniper
Déjà très en forme dans ce début de saison, Kamil Syprzak confirme à chacune de ses apparitions. Le 21 novembre, c’est Saint-Raphaël qui fait les frais de l’efficacité à toutes épreuves du pivot polonais. Jamais l’arrière-garde du SRVHB n’est pas parvenue à trouver la solution pour le museler. Kamil s’est donc régalé aux 6m, dans un rôle qu’il affectionne particulièrement. Buteur acrobatique, il réussit à marquer sur ses dix tentatives et s’offre sa meilleure prestation offensive depuis son arrivée en France, lors de l’été 2019. Collectivement, les Parisiens affichent aussi un joli visage et gagnent encore (42-31).

Dernier coup 
Le 14 décembre, les Rouge et Bleu concluent une première phase jusque-là parfaite (douze victoires en douze journées). Mais s’ils veulent que ça continue, il faut qu’ils s’imposent une dernière fois avant la trêve. La tâche ne s’annonce pas facile puisqu’ils sont une nouvelle fois opposés à un dauphin. Cette fois, il s’agit de Nantes. Pour ce classique du handball français, le H a vu les choses en XXL et a trouvé preneur pour les 10 000 places de son enceinte. Le tout conjugué à une formation qui reste sur une série de huit victoires de rang. Avant le coup d’envoi, difficile de prédire le nom du vainqueur. Au cours du match, les acteurs eux-mêmes ne réussissent pas à se départager. L’affaire semble pourtant bien mal embarquée pour Paris, qui se retrouve distancé à l’entame du denier quart d’heure (47’ : 24-21). Privés en plus de Kamil Syprzak et de leur capitaine, Luka Karabatic, nos joueurs puisent dans leurs ressources pour renverser la situation. Ils y parviennent, grâce à une belle défense et une attaque qui prend enfin le meilleur sur le portier nantais, Emil Nielsen (29-30).

Le bilan :
Place : 1er (avec cinq points d’avance sur le deuxième et un match en mois)
Buts inscrits : 477 (meilleure attaque)
Buts encaissés : 359 (deuxième meilleure défense)
Meilleur buteur : Mikkel Hansen (62 réalisation)
Gardien le plus efficace : Vincent Gérard (100 arrêts)
Plus large succès : 39-25 (face à Chartres)
Plus grand nombre de buts marqués : 45 (45-22, contre Cesson-Rennes)
Plus petit nombre de buts encaissés : 24 (24-35, contre Aix)

(Crédits : J.Azouze/PSG)