La semaine des abonnés : "Il n'y a que dans le sport qu'on peut vivre de telles émotions"

À l'occasion de la semaine des supporters, PSG.FR donne la parole aux fans. Anne, supportrice de la première heure, nous parle de sa passion en Rouge et Bleu

Qu’est-ce qui vous a amené à devenir une abonnée du Paris Saint-Germain Handball ? 

Anne : "Je suis abonné depuis 8 ou 9 ans sur le handball et le foot. Le Paris Saint-Germain, c’est une histoire de famille.
Déjà toute jeune, j’étais passionnée de sport. Mon père nous a transmis son amour pour le football. J’ai fait la même chose avec ma fille, elle devait avoir 4 ans quand elle a vu pour la première fois, Pauleta évoluer au Parc.  Puis en grandissant, elle a commencé à jouer au Handball et nous sommes venus voir des matchs du Paris Handball, avant de nous abonner dès la première saison de l’ère Paris Saint-Germain Handball. J’ai toujours aimé être dans un stade et aujourd’hui je partage cette passion avec elle."

"La première chose que je fais en rentrant après une rencontre : revoir le match que j’ai enregistré. Ça a le don de rendre fou mon mari !" 

Qu’est-ce qui vous plait autant dans le handball ?  

"Ce que j’aime avant tout c’est le jeu. J’aime aussi qu’il y ait de l’ambiance et quand on voit cette équipe transcendée par les encouragements des supporters, c’est magique !
Je me souviens de l’ambiance lors du tout premier Final4 à Cologne en 2016. Nous perdons contre Kielce, mais remportons la petite finale face à Kiel. L’après-midi dans la ville, avant les matchs, on pouvait se croiser entre supporters des différents clubs et il n’y avait pas d’animosité, tout le monde vivait ce week-end ensemble. C’est aussi pour des moments comme ça que j’apprécie le Handball.
J’aime tellement ce sport, que j’enregistre tous les matchs, même quand je les vois en direct à Coubertin. Je me les repasse après pour mieux revoir certaines actions et temps forts du match. C’est d’ailleurs la première chose que je fais en rentrant après une rencontre : revoir le match que j’ai enregistré. Ça a le don de rendre fou mon mari !"

Assister à un match à Coubertin, ça ressemble à quoi ?

"À Coubertin, j’aime cette proximité avec les joueurs. Je suis juste après les loges et quand je suis assise j’ai l’impression que si je tendais la main je pourrais presque les toucher. Même s’il y a peut-être des salles plus modernes en France, il n’yen a pas beaucoup qui nous permettent d’être aussi proche et ça c’est top."

Quelles sont vos attentes en tant que supportrice du Paris Saint-Germain Handball ? 

"Depuis que je suis abonnée, j’ai toujours les mêmes attentes : gagner tous les titres. Parfois ça n’’est pas passé loin comme face au Vardar Skopje, qui était entraîné à l’époque par Raul Gonzalez. Nous perdons d’un but et sommes passés tout près de soulever ce trophée. Parfois, il a manqué plus de choses et ça a été tout aussi dur à digérer. Mais même quand nous ne sommes pas favoris, je reste optimiste."

Quel est votre meilleur souvenir aux côtés des Rouge et Bleu ?

"Mon meilleur souvenir ? Je crois que c’était lors de la campagne de Ligue des Champions 2017-2018. Ça se passe lors de la double confrontation face à Veszprém. Les matchs aller et retour se jouent à moins d’une semaine d’intervalle et lors de ces rencontres un joueur du centre de formation s’illustre tout particulièrement : Edouard Kempf. Il marque 6 et 7 buts sur ces 2 matchs. J’ai été admirative de voir qu’un jeune joueur pouvait livrer une prestation digne d’un professionnel aguerri. Ça faisait aussi plaisir de voir qu’un gros club comme le Paris Saint-Germain Handball était capable de faire confiance à sa formation. C’est toujours le cas aujourd’hui. On voit que beaucoup de jeunes sont dans la rotation. Ça renforce le côté familial qu’à ce club.


À l’inverse mon souvenir le plus douloureux, restera le troisième Final4 de l’histoire du club, perdu face à Nantes en demi-finale. L’année d’avant nous avions perdu en finale, mais nous étions dans une phase de progression, toujours dans l’apprentissage de cette compétition européenne. Mais la saison suivante, on se présente avec le statut de l’ultra-favori et nous échouons contre Nantes une autre équipe française. Ça a été dur à digérer sur le moment. Mais bonnes ou mauvaises, il n’y a qu’avec le sport qu’on peut vivre de telles émotions."

Comment trouvez-vous le début de saison des Parisiens ? 

"Cette saison, malgré des départs, on voit que l’équipe s’est renforcée. Il y a de nouveaux cadres qui sont arrivés, d’autres qui ont émergé. C’est aussi un groupe qui est capable de faire de bons résultats, même diminué. Ils l’ont prouvé à Zagreb.
Aujourd’hui on s’attend tous à ce que l’équipe se qualifie directement pour les quarts de finales et s’économise deux matchs de Ligue des Champions. Ça sera forcément bénéfique pour les joueurs qui disputent un championnat très relevé et qui sont attendus sur tous les terrains.
En championnat, Montpellier tient la distance pour le moment dans le duel qui nous oppose. Le MHB doit encore revenir à Coubertin. Rien n’est joué et ça sera serré jusqu’au bout. Nous retournerons aussi à Montpellier en Coupe de France. Ça promet encore des rencontres palpitantes."