En manque de réussite, Paris bute sur Plock

Comptes-rendus

Faisant face à un Viktor Hallgrimsson impitoyable (12 arrêts), le Paris Saint-Germain Handball s'est incliné à Coubertin contre le Wisla Plock (28-31). Retour sur cette affiche de la 11e journée de phase de groupes de l'EHF Champions League.

La meilleure défense de la compétition dans ses œuvres

Seulement quelques jours après la reprise de la compétition par une qualification grandiose contre Nantes (40-39 après tirs au but), nos Parisiens retrouvent déjà leur public de Coubertin. Désormais, place à l’EHF Champions League, avec la réception de Plock. Si leur septième place au classement n’est pas flatteuse (et non qualificative pour le prochain tour), les Polonais ne restent pas moins capables de déjouer les plus grands. Pour preuve, la formation de Xavi Sabaté possède la meilleure défense de la compétition (256 buts encaissés), et nos Rouge et Bleu savent qu’il faudra réaliser un grand match ce soir pour consolider leur deuxième place significative de qualification directe pour les quarts de finale.

Dès l’entame de la rencontre, Plock démontre sa rigueur défensive et met à mal Paris. Tour à tour, les Rouge et Bleu butent sur Viktor Hallgrimsson (5’, 2-5). Bousculé dans ces premières minutes, le club de la capitale sonne la charge par l’intermédiaire d’Elohim, tout en puissance (9’, 4-6). Loin de paniquer, nos Parisiens montent en grade au fil des minutes, équilibrant les débats dans les différents compartiments du jeu. Tandis qu’Andreas Palicka répond à son homologue, Luc Steins s’offre un joli doublé (15e, 6-8).

Elohim et Luc en puissance 

Face à l’enjeu, la tension monte dans ce premier acte et les fautes se multiplient de part et d’autre. À six contre six, ce sont les hommes de Raul Gonzalez qui se montrent plus tranchants et Elo’ remet les compteurs à zéro (21’, 9-9). Plock ne lâche rien pour autant et refait le break dans la foulée. Mais comme toujours, c’est dans les temps faibles que Paris sait puiser dans ses ressources pour renverser la situation. À tour de rôle, Ferran, Yahia et Elohim trompent l’ancien portier du H et font passer leur équipe en tête (29’, 14-13). Sérieux et appliqué, Paris rentre aux vestiaires avec une courte avance (30’, 15-14).

Une bataille féroce, une issue cruelle

Déterminés à garder leur avantage, les Rouge et Bleu entament la seconde période comme ils avaient terminé la première. Andreas s’impose par trois fois devant la ligne offensive polonaise tandis que Yahia et Kamil font preuve de justesse pour maintenir Paris devant (35’, 17-16). Parti sur un bon rythme, ce second acte connaît toutefois une baisse d’intensité. D’un côté comme de l’autre, les maladresses s’enchaînent et Plock profite d’une supériorité numérique pour virer en tête (41’, 17-19).

Raul Gonzalez décide alors d’exploiter la profondeur de son effectif pour tenter de renverser la situation. Une tactique payante, puisque c’est Jacob Holm, tout juste entré en jeu, qui redonne espoir à Paris et met fin à six minutes sans marquer (43’, 18-20). Outre les maladresses, ce sont les fautes techniques qui pleuvent autant que les jets de 7m. Alors que Ferran s’offre un triplé sur cet exercice, c’est de la ligne des six mètres que Kamil permet aux Rouge et Bleu d’égaliser, nous promettant dix dernières minutes haletantes (49’, 23-23).

De nouveau réduit à six, le club de la capitale concède du terrain à l’orée du money-time (52’, 23-25). Malgré un nouveau doublé de Luc Steins, portant son total à six buts en six tentatives, les hommes de Xavi Sabaté gardent une avance conséquente au tableau d’affichage (56’, 25-28). Manquant tantôt de justesse, tantôt de réussite, Paris s’incline face à une valeureuse équipe de Plock (60’, 28-31). 

La suite pour les Rouge et Bleu

Dimanche, Paris retrouvera le chemin de la Liqui Moly StarLigue avec un déplacement sur le parquet de Dunkerque. Coup d’envoi à 17h pour ce match de clôture de la 16e journée de Liqui Moly StarLigue lors de laquelle les hommes de Raul Gonzalez tenteront de rebondir immédiatement.

Les réactions de Raul Gonzalez, Mathieu grébille et luc steins :

(Crédits : E. Renard/Team Pics)