Elohim Prandi : « on n’est rien sans nos supporters »

Avant d’affronter Toulouse, dimanche après-midi, pour le compte de la 2ème journée de Liqui Moly StarLigue, Elohim Prandi nous a parlé de plusieurs sujets. L’arrière gauche du Paris Saint-Germain Handball évoque notamment son statut et le retour des supporters.

Psg.fr : Tu débutes ta deuxième saison à Paris. Comment te sens-tu ?
Elohim Prandi : Très bien ! Je n’ai pas été épargné par les blessures la saison dernière. J’ai fait les montages russes. Je me suis accroché et j’ai travaillé. Cet été, je ne me suis pas arrêté pour être physiquement prêt. J’ai envie d’aller tout chercher.

C’est une saison où tu dois prendre plus de responsabilités, ou ce sera plutôt l’année prochaine, quand certains cadres vont partir ?
Ça commence maintenant ! Certains vont partir dans huit mois, ça va arriver vite. Mikky (Hansen) qui évolue à mon poste et qui a fait des choses extraordinaires ici s’en va. Je veux commencer maintenant à devenir plus important, pour être encore plus opérationnel au moment où il me passera le flambeau. J’ai aussi envie de retrouver une place en défense. Ça me galvanise beaucoup ! Je veux être à la hauteur, mais à ma propre façon. Mikky est Mikky, Yoann c’est Yoann (Gibelin, qui évolue au poste d’arrière gauche et qui arrivera à Paris la saison prochaine) et moi je suis moi.

En championnat, plusieurs rivaux ont déjà été accrochés. As-tu déjà un oeil dessus ?
Ce n’est que le début… Mais c’est sûr que Nantes et Montpellier ont déjà grillé des jokers. Notre objectif est de ne pas en faire autant. Je ne l’espère pas ! Mais évidemment, il est encore très tôt. Le championnat est plus difficile chaque année. Des joueurs de grandes qualités arrivent en France. Toutes les équipes peuvent accrocher n’importe qui. Tout peut arriver. On doit être concentré et faire preuve de rigueur pour éviter ce genre d'être accroché.

Face à Istres (34-25), vous avez trouvé vos repaires plus rapidement. Sens-tu une progression dans ce domaine ?
Bien sûr ! C’est normal que ça aille dans cette direction. Il ne faut pas mettre trop de temps à rentrer dans une partie, sinon on se fait distancer.

L’équipe n’a presque pas changé cet été, est-ce un avantage ?
Aujourd’hui, ça fait un an qu’on joue ensemble. Avec les nouveaux de la saison passée, on a su créer une osmose avec les joueurs déjà en place. On sait où on doit être placé pour optimiser les actions. C’est tout de suite plus fluide. C’est un réel avantage !

Cette année, vous pouvez profiter pleinement de vos demi-centres, Luc Steins et Nikola Karabatic. Es-tu satisfait de cette panoplie supplémentaire qu’ils apportent ?
Ce sont deux super joueurs. On ne vas pas refaire la carrière de Niko (rires). Tout ce qu’il nous apporte en attaque ou en défense est important. Luc amène énormément de mouvements et de vitesse. Ce sont deux styles différents, que j’aime beaucoup ! Ils se complètent beaucoup. C’est un plaisir de jouer à leur côté.

Es-tu heureux de retrouver le public à Coubertin ?
On n’est rien sans lui ! Ce sont les supporters qui nous font vivre. On le sent quand ils ne sont pas là. On l’a vu la saison dernière. Il a fallu s’adapter. Déjà avec la jauge, face à Kiel en quart de finale de l’EHF Champions League, on a vu ce que ça a produit sur nous. C’est primordial pour une équipe de se faire pousser par son public. Je pars du principe que nous sommes rien l’un sans l’autre.

Découvrez la première partie de notre interview avec Elohim Prandi, en vidéo.

(Crédits : A.Gadoffre/TeamPics/PSG)