Dans les archives de Chartres

Une longue tradition de joueurs en communs

Parisiens et Chartrains ont vu un bon nombre de joueurs partager les couleurs des deux clubs au cours de leur carrière, et ce depuis le début des années 2000. Passé par le club de la capitale entre 2004 et 2008, Sébastien Mongin fait office de pionnier. Au cours des quatre saisons passées dans le club de la capitale, l’ancien demi-centre a eu la joie de remporter la coupe de France en 2007. Après quatre saisons à Tremblay, c’est à Chartres que l’ex international français a posé ses valises. Dans le Centre-Val-de-Loire, le natif de Toulon a terminé sa carrière paisiblement dans l’antichambre de l’élite, avant de prendre sa retraite professionnelle en 2015.

Une première réussie pour Paris, face au Chartres de @Zacharia_Ndiaye (33-21) ! pic.twitter.com/JgIlpux8HI

— PSG Handball (@psghand) August 7, 2015

Un départ qui coïncide avec l’arrivée d’un autre ancien Rouge et Bleu : Zacharia N’Diaye. L’arrière droit français a d’abord brillé sous les couleurs du club de la capitale entre 2010 et 2015 avant de rejoindre la formation eurélienne, alors tout juste promue au sein de l’élite pour la première fois de son histoire. Double champion de France avec Paris en 2013 et 2015, il a alors apporté toute son expérience à Chartres, restant même au club malgré une relégation immédiate. Un dévouement récompensé par un titre de champion de Proligue acquis en 2019, deux ans avant qu’il prenne sa retraite.

Autre joueur emblématique de la formation du Centre-Val-De-Loire, Sergiy Onufriyenko a également croisé la route de Zacharia N’Diaye lors de sa longue épopée avec les Bleus ciels. En 2015, l’international ukrainien quitte son pays natal pour rallier les Rouge et Bleu, où il y restera une saison. Après un autre court passage à Aix, c’est à Chartres que l’arrière droit a passé la plus grande partie de sa carrière. Arrivé alors que le club était encore en Proligue, il s’impose comme le leader de l’équipe au fil des saisons. Acteur majeur du sacre du CCHB en 2019, synonyme de promotion en première division, il aide le club à se stabiliser dans l’élite, qu’il n’a plus quittée depuis. À 39 ans, Onufriyenko a pris une retraite méritée cet été après 21 ans de carrière.

Une longue carrière lors de laquelle il a été témoin de la progression de multiples joueurs, comme Titouan Afanou-Gatine. Double champion de France avec le club de la capitale entre 2016 et 2018, l’arrière droit a rejoint Chartres en 2020, où il a occupé le poste de doublure de l’international ukrainien jusqu’en 2022, date à laquelle il a rejoint Nancy en seconde division. Enfin, dimanche sera l’occasion de retrouver un ancien membre du club de la capitale, le seul évoluant toujours au sein de la formation eurélienne : Valentin Bzdynga. Véritable Titi Parisien, c’est en 2023 que l’ailier droit décide de prendre son envol et de rejoindre Chartres. Jouissant d’un temps de jeu conséquent, il signe une première saison convaincante et porteuse d’espoir pour la suite de sa carrière.

Large succès et records en pagaille pour les Rouge et Bleu

Vainqueurs de leurs onze confrontations contre Chartres, les Rouge et Bleu assurent régulièrement le spectacle face à leur voisin. À domicile, l’addition se fait encore plus salée pour les Euréliens, qui sont repartis avec un déficit d’au moins dix buts lors de trois des cinq face-à-face à Coubertin. En février dernier, les Parisiens ont enregistré leur victoire record face aux Chartrains, s’imposant avec 14 buts grâce notamment à un festival de Jacob Holm. Auteur de neuf buts, l’international danois établissait alors son record personnel sous les couleurs Rouge et Bleu.

Lors du match aller, c’était Andreas Palicka qui établissait son record d’arrêts avec Paris, en alignant 17 parades lors du solide succès des hommes de Raul Gonzalez (27-34). Ainsi, les duels entre Paris et Chartres sont régulièrement synonymes de grand spectacle et de records, une raison de plus pour prendre ses places pour venir soutenir nos Rouge et Bleu dimanche.

(Crédits : Team Pics/PSG)