Retour sur une première partie de saison animée pour les Parisiennes

Au terme de quatre mois de compétition, l'équipe féminine du Paris Saint-Germain est sur le podium de D1 Arkema et toujours en lice pour une qualification en quart de finale d'UEFA Women's Champions League. Retour sur la première partie de saison intense des Parisiennes !

Tabitha Chawinga, une recrue qui change tout

Après une préparation estivale réussie et des victoires de prestige face à Liverpool puis devant l’AC Milan, l’équipe féminine du Paris Saint-Germain lançait officiellement sa saison 2023-2024 sur la pelouse du Stade de l’Aube (Troyes), à l’occasion du Trophée des Championnes disputé face au dernier vainqueur de la D1 Arkema : l’Olympique Lyonnais. Face au cador du championnat, la marche était trop haute pour des Parisiennes encore en rodage qui s’inclinaient 2 buts à 0.

Mais pas de quoi freiner la montée en puissance des Rouge et Bleu, qui s’en allaient chercher leur première victoire de la saison en compétition dans l'antre historique du Stade Chaban-Delmas face aux Girondins de Bordeaux, pour le compte de la 1ere journée de D1 Arkema. Un succès net 3 buts à 0 pour la dernière de Gérard Prêcheur à la tête de l’équipe, remplacé dans la foulée par son fils et entraîneur adjoint Jocelyn Prêcheur. Le début du mois d’octobre était alors marqué par une deuxième victoire, cette fois-ci en terres stéphanoises (0-1), mais surtout par le premier but inscrit sous le maillot du club de la capitale pour la recrue phare de la fin d’été : Tabitha Chawinga.

Lieke Martens voit double, les Parisiennes qualifiées en UWCL

Idéal pour préparer une double confrontation périlleuse face au vice-champion d’Angleterre, Manchester United, dans le cadre des barrages d’accession à la phase de groupes de l’UEFA Women’s Champions League. Le 10 octobre dernier, le match aller se jouait alors de l’autre côté de la Manche, où les Parisiennes parvenaient à réaliser un premier acte de haute volée mais manquaient cruellement de réalisme.

Il fallait attendre la seconde période pour voir Tabitha Chawinga ouvrir le score, avant que l’internationale française Melvine Malard ne permette aux Mancuniennes d’égaliser (1-1). Tout se jouait alors la semaine suivante au Parc des Princes, un soir où Lieke Martens décidait d’éclabousser la rencontre de son talent en inscrivant un doublé synonyme de victoire (3-1) pour propulser le Paris Saint-Germain en phase de groupes d’UEFA Women’s Champions League !

Un parcours quasi-parfait en championnat

A la suite de cette nouvelle qualification européenne, les joueuses du club de la capitale se replongeaient parfaitement dans le championnat en signant une victoire étincelante sur le terrain de Lille (0-4). Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, cette victoire était également l’occasion pour Marie-Antoinette Katoto de retrouver le chemin des filets, 477 jours après son dernier but inscrit. Portées par un triplé de Tabitha Chawinga, les Parisiennes récidivaient trois semaines plus tard lors d’un déplacement au Stade Gaston Gérard de Dijon (2-5). Puis, pour leurs retrouvailles avec le public parisien mi-novembre, les joueuses de Jocelyn Prêcheur signaient un troisième succès consécutif sur la scène nationale lors d’un duel de haut de tableau face au FC Fleury 91, grâce à une splendide réalisation au bout du temps additionnel signée Jackie Groenen (2-1).

Les victoires s’enchaînaient pour des Parisiennes qui se montraient intraitables à Georges Lefèvre, où elles inscrivaient à nouveau 4 buts pour un succès sans bavure face au Montpellier HSC (4-1). Après quatre victoires consécutives, Paris était sur le point de tomber au Stade Océane face au HAC, avant que la capitaine Grace Geyoro ne parvienne à égaliser dans les derniers instants d’un coup de tête ravageur (1-1). Pour leur dernière rencontre de l’année en D1 Arkema, les Rouge et Bleu ont su prendre le meilleur sur leurs voisines du Paris FC. Malgré l’ouverture du score de Gaëtane Thiney au Stade Charléty, c’est bien le Paris Saint-Germain qui l’emportait grâce à des buts de Sandy Baltimore et Marie-Antoinette Katoto (1-2). Avec 22 points en 9 journées, le club de la capitale se classe 3e du championnat à 3 points du PFC et 11 longueurs de l’OL, mais avec 2 matches en retard par rapport à ses concurrents.

Un avenir européen complètement relancé

Pour leur 11e participation à la phase principale de l’UEFA Women’s Champions League, les Parisiennes héritaient d’un groupe particulièrement relevé, composé du Bayern Munich, de l’AS Rome et de l’Ajax Amsterdam. C’est d’ailleurs face au club néerlandais que Paris s’inclinait à l’issue de la première journée, la faute à une entame de match difficile qui aura été fatale au club de la capitale (2-0). Pour le second match, les Parisiennes accueillaient le champion d’Allemagne au Stade Jean Bouin et s’inclinaient à nouveau, cette fois-ci sur le plus petit des scores (0-1). Au pied du mur, les coéquipières de Sakina Karchaoui étaient vouées à une double confrontation exceptionnelle face au champion d’Italie.

La première manche se disputait alors dans un Parc des Princes déterminé à pousser ses joueuses, et les réalisations de Grace Geyoro et Marie-Antoinette Katoto offraient aux Parisiennes leur premier succès dans cette phase de groupes (2-1). Une victoire libératrice pour la formation parisienne, qui infligeait alors aux Romaines leur première défaite de la saison toutes compétitions confondues. Une performance majuscule qui allait être rééditée la semaine suivante en Italie à l’occasion de la seconde manche entre les deux capitales européennes. Tabitha Chawinga, Marie-Antoinette Katoto et Korbin Albert se muaient en buteuses pour permettre au Paris Saint-Germain d’enchaîner un deuxième succès dans la compétition (1-3).

Avec 6 points au compteur en 4 journées, les Parisiennes se sont replacées dans la course à la qualification au tour suivant. Dans un groupe qui se tient en un mouchoir de poche, les Rouge et Bleu sont à la 2e position avec un point de plus que le Bayern Munich et à une longueur de l’Ajax Amsterdam, prochain adversaire du club de la capitale. De quoi promettre une seconde partie de saison palpitante pour nos féminines !