Thomas Meunier « Il faut suivre les consignes»

Depuis plus d'un mois, les joueurs du Paris Saint-Germain sont, comme toute la population française, confinés chez eux. Une situation inhabituelle qui oblige Thomas Meunier à s'habituer à un nouveau quotidien tout en gardant la forme «Je suis plutôt bien, en cette période de confinement. On est avec les enfants, on a de quoi s'occuper, et on pense pas forcément au foot. Je me maintiens en forme grâce aux programmes individuels envoyés par le staff. On fait en sorte qu'un jour sur deux on fasse de l'endurance, puis du renforcement, de la mobilité etc. C'est assez complet, ça ressemble à ce qu'on fait quand on est au Camp des Loges. Les matches me manquent énormément, les matches devant les supporters, l'ambiance, l'atmosphère, tout ce contexte là. Avec mes coéquipiers on s'écrit de temps en temps, on essaye de pas oublier que nous sommes des joueurs du Paris Saint-Germain.»

L'international belge profite de ce confinement pour s'occuper de sa famille et trouver de nouvelles occupations « C'est un job à plein temps, c'est plus dur que du football. Trois enfants à la maison, ce n'est pas forcément évident, surtout qu'ils sont jeunes. Pas d'école, pas de crèche, c'est là que tu comprends que puéricultrice ou enseignant c'est dur, et sans doute sous-évalué.  Il y a le programme scolaire pour les plus grands, on fait des maths, du français etc. Pour les plus petits, c'est du bricolage, la sieste l'après-midi, c'est nécéssaire pour eux et pour les parents. On a la chance d'avoir une petite terrasse, des balcons, donc on joue un peu dehors dès qu'il y a du soleil. On s'occupe comme on peut.»

Face à ce moment de crise, le joueur parisien a tenu à partager un message de soutien au personnel hospitalier mais aussi aux personnes qui sont en difficulté chez eux. « Restez chez vous ! Il faut suivre les consignes jusqu'au 11 mai, on reste tranquille et si tout ce passe bien petit à petit ce sera déconfinement, réouverture des crèches, collèges et lycées. Pour les restaurants et les bars il faudra attendre un peu plus longtemps, mais voilà il faut qu'on se sorte de cette situation, bien écouter les consignes, bien écouter ce que les spécialistes nous conseillent de faire. Les gens n'écoutent pas forcément. Et puis je voudrais remercier ceux qui font en sorte que les malades soient guéris tout simplement. Le personnel médical, les hôpitaux... à tout ceux qui participent au redressement de la barre.»