Paulo Vinicius Coelho : «Le Brésil et le Paris Saint-Germain sont liés»

Paulo, comment se sont passés ces quelques jours à Paris ?
«C'est toujours fantastique d'être à Paris, mais c’est encore plus fabuleux quand nous sommes très bien reçus par le Paris Saint-Germain. Pouvoir parler avec les joueurs, assister à la finale, c'était une très belle expérience... Il a manqué peu de choses pour que Paris ne soulève le trophée, mais ce fut un grand match, un très bon séjour, comme toujours. C'est la cinquième fois que je viens à Paris, c'est toujours un plaisir d'être ici.»

Comment décrire la popularité du Paris Saint-Germain au Brésil ?
«Le club est toujours plus populaire. C'est grâce notamment à la présence de nombreux joueurs brésiliens dans l'effectif comme Neymar, Thiago, Marquinhos ou encore Dani Alves. Il y aussi Maxwell qui fait partie de l'équipe dirigeante... mais c'est aussi grâce au travail effectué avec les jeunes. C’est un club qui grandit très vite et les changements sont très rapides. Aujourd’hui les jeunes de 10 ans portent leur intérêt sur le Real Madrid, le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain, qui a atteint ce niveau et fait partie des équipes de football les plus importantes du monde.»

Vous avez évoqué les Brésiliens du Paris Saint-Germain, quel regard portent les fans brésiliens sur ces joueurs, et Neymar par exemple ?
«Neymar en est un cas à part, un pur charisme, comme Ronaldinho lorsqu’il est arrivé ici en 2001. Neymar est très charismatique, donc les gens veulent son maillot, son numéro, le maillot Jordan, donc c'est très spécial. L'histoire du Paris Saint-Germain est très étroitement liée aux Brésiliens depuis le début. Joel Camargo a été le premier Brésilien à jouer ici, Abel Braga a également porté ce maillot. a première fois que je suis venu à Paris, je suis venu faire un reportage avec Raí, Ricardo Gomes, Valdo ... "Le Magicien", c’était le surnom de Valdo, il y a donc beaucoup d'histoire, bien sûr, cette histoire a grandi et grandira encore davantage.»

Formiga, capitaine du Paris Saint-Germain féminine va disputer sa 7e Coupe du Monde. C'est un exemple pour le football mondial ?
«Oui, c’est un exemple. Elle est un symbole du football féminin au Brésil. D'un point de vue historique, Marta est un phénomène, mais Formiga incarne le commencement du foot féminin, la structure. On voit le foot féminin se développer en Espagne, avec la meilleure affluence mondiale lors d’un Barcelone-Atlético Madrid. Ce sport grandit en France, Lyon et le Paris Saint-Germain ont disputé la demi-finale de la Ligue des champions. Lyon et Paris ont de très bonnes équipes... Formiga est un symbole de comment le football féminin doit évoluer, de planter la graine parce qu'elle va germer.»