Les Parisiens tombent face à Nice

Après un début d’année parfait sur le plan comptable, le Paris Saint-Germain se replongeait dans l’atmosphère si spéciale de la doyenne des compétitions avec une affiche palpitante contre l’OGC Nice. Pour l’occasion, Mauricio Pochettino avait remodelé son onze afin de compenser certaines absences et ménager les organismes. Ainsi, le trio inédit Messi-Icardi-Draxler débutait en attaque, tandis que Thilo Kehrer était associé à Presnel Kimpembe en charnière centrale.

Dans un froid glacial et un stade presque entièrement vide, les Parisiens s’attendaient à un rapport de force difficile contre leur meilleur poursuivant cette saison en championnat. L’entame de match l’a attesté. D’entrée de jeu, les deux formations se sont appuyés sur leurs points forts pour dessiner une belle opposition de styles : quand nos Rouge et Bleu tentaient de prendre l’initiative du jeu en confisquant le ballon, les Aiglons fermaient les espaces pour contrer lorsqu’ils le récupéraient.

Et si la première alerte a été signée Marco Verratti - comme pour confirmer que le petit Italien prenait goût à finir les actions (22e) - les hommes de Christophe Galtier sont parvenus à contenir les velléités parisiennes. Mais au retour du vestiaire, ce sont bien les Niçois qui ont passé la seconde, forçant leur nature pour faire reculer les Parisiens, à l’image de Justin Kluivert, qui a obligé Gigio Donnarumma à sortir le grand jeu (47e).

Piqués, les joueurs de la capitale ont mis les bouchées doubles pour reprendre les commandes de la rencontre, tandis que Mauricio Pochettino comptait sur l'entrée de Kylian Mbappé pour accentuer la pression sur les 20 dernières minutes. D’un Verratti omniprésent (67e) à un Mbappé toujours aussi déroutant, nos Rouge et Bleu ont jeté toutes leurs forces dans ce dernier quart d’heure... Sans réussite.

L'atmosphère est devenue plus électrique à mesure que les minutes défilaient… Et les assauts se sont multipliés sur les cages de Bulka, dont les nerfs ont été mis à rude épreuve dans les ultimes secousses de la rencontre. Mais c’est finalement aux tirs aux but que cette rencontre s’est décidée. Et au bout d’un suspense insoutenable, les Niçois ont eu le dernier mot, Bulka offrant aux siens un ticket pour les quarts de finale de cette Coupe de France. Les Parisiens se concentrent désormais sur leurs prochaines échéances, lors d’un mois de février qui s’annonce palpitant…