Les Parisiens s’inclinent à Monaco

Les jours défilent et les grosses affiches s’accumulent pour le Paris Saint-Germain, embarqué dans un calendrier infernal. Un contexte délicat, encore alourdi par les absences de certains cadres, contraignant Christophe Galtier à opérer une large revue d’effectif au moment de se déplacer à Monaco, l’une des équipes les plus performantes du pays depuis le début de l’année. Alors ce sont pas moins de trois titis, avec Warren Zaïre-Emery, El Chadaille Bitshiabu et Timothée Pembélé, qui ont trouvé place dans un onze de départ embryonnaire. Haut les cœurs !

Les Parisiens le savaient et les premiers contacts ont vite planté le décor : ce match ne serait pas une partie de plaisir, et la forme actuelle des locaux rendrait le rendez-vous encore un peu plus délicat. Assez logiquement, les Monégasques n’ont pas tardé à confirmer la première impression, en s’offrant à la fois la maîtrise du jeu et les buts, avec l’ouverture du score dès la 4e minute sur une frappe opportuniste de Golovin (1-0, 4e), avant que Wissam Ben Yedder n’inscrive le but du break d’une frappe croisée moins d’un quart d’heure plus tard (2-0, 18e).

Cueillis à froid, nos Rouge et Bleu ont dû trouver leur repère dans le contexte du jour, avec un onze inédit mais déterminé à renverser la situation. Il fallait donc monter en régime progressivement sur le plan offensif tout en redoublant de vigilance défensivement face à une équipe monégasque sur-motivée et bien huilée. Pas une mince affaire pour une équipe de départ forcément en quête de repères… Et pourtant, les hommes de Christophe Galtier ont bien tenté de se révolter avant la mi-temps, parvenant à réduire l’écart par le titi Warren Zaïre-Emery, à la conclusion d’un superbe mouvement collectif initié par Carlos Soler (2-1, 37e).

Mais les Monégasques n’ont pas tardé à refroidir les velléités offensives de notre équipe. Sur une action plein axe, Ben Yedder, intenable, a ajouté un troisième but au pire moment, juste avant la mi-temps (3-1, 45e+2)... Bien-sûr, les hommes de Christophe Galtier ont jeté toutes leurs forces dans la bataille pour essayer de refaire surface, et Gigio Donnarumma n’a jamais cessé de faire chauffer les gants pour tenter de réécrire l’histoire jusqu'au bout du bout (23e, 26e, 35e, 41e, 61e, 74e, 92e)... Mais en football, certains scenarii sont plus frustrants que d’autres.

Au terme de cette rencontre disputée dans un contexte très singulier, le Paris Saint-Germain s’incline donc en Principauté. Dans l’attente de retrouver ses forces vives, le groupe va désormais se projeter sur la suite de son calendrier très chargé. Dès mardi, la prestigieuse Ligue des Champions fera son retour au Parc des Princes pour une rencontre de gala contre le Bayern Munich. Animés par leur talent, leur solidarité et leur persévérance afin d’affronter tous les vents contraires, nos Parisiens seront prêts pour l’événement.