Entrée réussie en Coupe de France pour les Parisiens !

Comptes-rendus

Pour son entrée en lice en 32e de finale de Coupe de France, le Paris Saint-Germain est parvenu à venir à bout de Châteauroux (1-3). Retour sur la victoire !

La Coupe de France a toujours ce charme intact, celui qui fait voyager l’élite à travers les divisions et l’Hexagone, pour se frotter à ceux qui font vivre le football à tous les niveaux. Ce vendredi, c’est donc dans une atmosphère toute particulière que le Paris Saint-Germain se déplaçait au Stade Gaston Petit pour y affronter la Berrichonne de Châteauroux, club de National. Et qui dit affiche inédite, dit onze de départ rajeunit. Comme Christophe Galtier était privé de nombreux cadres, le coach profitait de cette affiche pour opérer une rotation, et lancer notamment trois titis au coup d’envoi !


Il fallait s’y attendre, les rapports de force ne sont jamais simples, dans la doyenne des compétitions. Et la première mi-temps l’a bien démontrée !
Sur la première demi-heure, ce sont nos Rouge et Bleu qui ont montré les crocs les premiers, en multipliant les assauts sous l’impulsion d’un trio d’attaque inédit Soler - Sarabia - Ekitike. Et après quelques premières tentatives, c’est ce dernier qui a débloqué la situation au terme d’un superbe mouvement collectif ! Après un service millimétré d’Ismaël Gharbi, l’avant-centre francilien a déclenché un tir subtil de l’extérieur du pied qui a fait mouche (0-1, 13e).

Dès lors, les Castelroussins ont cherché à se révolter, parvenant même à se rapprocher dangereusement des cages de Keylor Navas. Un temps fort pour les locaux, et la Berrichonne est finalement parvenue à égaliser sur une action confuse conclue par une frappe contrée de Ntolla (1-1, 37e).

Les compteurs étaient à zéro pour les 22 acteurs, couteau entre les dents. Le moment opportun pour montrer de la personnalité et une application de tous les instants, à l’instar d’un Warren Zaïre-Emery déconcertant de facilité dans l’entrejeu et d'un Gharbi remuant depuis l’entame du match.

Il fallait désormais trouver la faille, et la tâche était loin d’être aisée, face à des locaux bien regroupés. Mais nos Rouge et Bleu ont trouvé un second souffle pour arracher la qualification ! Après une tête puissante d’Hugo Ekitike repoussé par un portier local décidément remarquable, Carlos Soler, opportuniste, n’a pas tremblé pour inscrire le deuxième but parisien (1-2, 78e).

Une fin de match idéale pour basculer dans la gestion, et permettre au passage à Ilyes Housni de goûter à ses premières minutes officielles sous le maillot parisien. Le titi a d’ailleurs été à l’origine du dernier but parisien, signé Juan Bernat d’une frappe croisée imparable (1-3, 90e+1). C’est aussi ça, le charme de cette compétition : ces petites histoires dans la grande histoire de la Coupe de France.
Et comme lors de chaque édition depuis plus de trois décennies, Paris retrouvera les 16es de finale ! Mission réussie.