Edinson Cavani : «Toujours donner le meilleur»

Edinson, Paris commence la saison dans la peau du chasseur. Comment l'équipe a-t-elle abordé ce nouvel exercice ?
«Chaque début de saison, c'est pareil pour nous. Nous connaissons les objectifs, ils sont clairs. On a pas besoin de penser aux autres équipes, nous devons seulement penser à nous, à nos forces, et à donner le maximum. Nous étions tous très motivés dès le début de saison.»

Ce début de saison justement, Paris semble intenable et toi aussi. Comment expliquer ce départ en boulet de canon ?
«Je pense que notre préparation a été bonne et l'équipe a été renforcée. Nous étions au top physiquement d'entrée, mais ce sont des facteurs changeants. Il peut y avoir des blessés, ou des baisses de régime. On a commencé très fort et tant mieux. Garder la constance est sans doute ce qu'il y a de plus difficile. Mais je pense que nous avons une équipe capable de cela.»

Un moment spécial cette saison est ton coup franc à Marseille...
«Le Classico, c'est spécial. Tout le monde a envie de disputer ce genre de rencontres qui sont très importantes pour nous et pour les supporters. Parce que c'est le match des villes, des couleurs, des cultures. J'aime ces moments-là et ces rencontres. Les Classicos sont faits pour être gagner, et ce soir là, je ne voulais pas perdre. On a senti qu'on pouvait égaliser même au dernier moment, et c'est ce que nous avons fait.»

Durant cette période, Paris marquait beaucoup. et tu t'es rapproché du record de buts du club avant de le battre...
«Je sais que le record s'est un peu fait attendre. On a une équipe qui se crée beaucoup d'occasions, et tout le monde est capable de marquer et faire marquer. Les gens ont un peu attendu mais tout le monde, entre les supporters et mes coéquipiers, sentaient que je jouais avec toute mon énergie, et c'est très important pour eux. Quand j'ai marqué le but du record, j'ai senti beaucoup de joie chez mes coéquipiers, c'est une sensation que je garderai dans mon esprit toute la vie. J'étais surtout heureux de voir la joie collective, avec celle des supporters, qui s'est dégagée de ce but contre Montpellier.»

Adrien Rabiot, qui fait la passe décisive sur ton but, nous a dit qu'il était heureux de faire partie de l'histoire !
«Je l'ai ressenti. Même quand il me félicitait, je l'ai ressenti. Il est heureux de faire partie de l'action qui marque l'histoire du club. Il combine avec Neymar et me sert... C'était quelque chose de grand pour tout le monde. C'est un moment qui restera gravé dans beaucoup de mémoires.»

Tu as encore marqué les finales de ton empreintes. Comment l'expliques-tu ?
«Ce sont des matches particuliers. Tous les matches sont difficiles, mais les finales le sont encore plus. Il y a une grosse communion entre nous les joueurs et les supporters à ce moment-là, et c'est sans doute ça qui me donne beaucoup d'envie et d'énergie. De mon côté, la motivation ne change pas. Je veux toujours donner le meilleur de moi-même, marquer et gagner. Mais quand il y a la possibilité d'offrir un titre aux supporter, ça te galvanise et tu peux faire les efforts pour te dépasser. Marquer en finale, c'est toujours quelque chose de grand.»