Dans le dernier carré !

Les faits marquants à la loupe :
Abonnés au Parc, vous êtes vernis, voire bénis ! A 11 reprises en 6 jours, vos protégés parisiens ont fait trembler les filets… Et Dijon n’a pas pu échapper à la contagion.
Vite, trop vite pour le DFCO, le virus offensif se propage dans ce quart de finale. Le mode opératoire ? Un jeu empreint de profondeur, qui permet rapidement à Di Maria, trouvé dans l’espace par une transmission laser de Draxler, de lober astucieusement Runarsson (1-0, 8e) ! Son pied gauche est chirurgical et l’Argentin va soigner ses stats, en doublant la mise en deux temps, sur une ouverture de… Draxler (2-0, 28e) ! Intraitables dans les duels, toujours avec un temps d’avance dans la construction, les Champions de France mettent les Dijonnais en souffrance, même si les visiteurs rééquilibrent ponctuellement le diagnostic, en trouvant le poteau par Tavares (32e). Le repos approche, le danger se rapproche surtout pour Runarsson, qui voit des tentatives de Choupo-Moting (35e) puis Paredes (41e) frôler ses montants. Di Maria flirte lui avec… le triplé, mais sa frappe en déséquilibre est sauvée sur sa ligne par Chafik (42e) !

Après la pause, Paredes d’un maitre coup-franc des 30 mètres oblige d’entrée Runarsson à la parade (47e). Aux antipodes du terrain, Buffon n’est pas en reste, en boxant successivement une frappe de Tavares (57e) et une tentative d'Amalfitano (61e). Un signe que la physionomie a sensiblement évolué, puisque Dijon propose une toute autre opposition. Des intentions certes, mais en termes d’exécution, les Parisiens reprennent définitivement la main : après un relais avec Choupo-Moting, Meunier mystifie Runarsson d’un contre-pied parfait (3-0, 77e) ! Clap de fin : le DFCO ne s’en remettra pas. Le quadruple tenant du titre parisien, lui, s’adjuge son 28e succès de rang dans cette épreuve centenaire. Cap désormais sur les demies, pour prolonger cette historique série !

Un Parisien dans le match : Angel Di Maria
Un coup-franc magistral face à Montpellier mercredi dernier (5-1) et maintenant un nouveau « golazo » pour donner le tempo ! En ouvrant le score sur un modèle de ballon piqué (8e), Di Maria a une énième fois apposé sa signature technique dans son jardin. Surtout, El Fideo cultive sa forme resplendissante : le voilà impliqué sur 10 buts lors de ses 9 derniers matches toutes compétitions confondues (6 réalisations, 4 passes décisives). Diabolique, Angel !

Le mot : Clean-sheet
Ce soir, Presnel Kimpembe honorait sa 100e apparition sous le maillot parisien en matches officiels. A l’image du Titi, la défense parisienne a bouclé ces 90 minutes avec le sentiment du devoir accompli. Cette saison, dans cette compétition, aucune formation (en 4 matches) n’est parvenue à faire sauter le verrou. Mieux : le Paris Saint-Germain a terminé 6 de ses 7 derniers matches de Coupe de France en préservant sa cage inviolée. Avec ces « rocs », c’est défense d’entrer !

Dans le viseur :
Dans 48 heures, on connaitra l’identité de notre futur contradicteur (tirage au sort jeudi, demi-finale programmée le 2 ou 3 avril). En attendant, le Paris Saint-Germain se déplacera à Caen (18e), dès samedi (17h), en ouverture de la 27e journée de L1. Invaincu depuis 11 ans à D’Ornano en L1, l’ogre parisien entendra profiter de cette courte escale pour semer la concurrence. En cas de succès, les Rouge et Bleu compteraient alors provisoirement… 20 points d’avance sur le LOSC !