Il y a un an je vous présentais “Parc Confiné”, une série de clichés capturés lors d’un match du Paris Saint-Germain à huis clos.
La France était confinée. Le temps nous semblait long. Et se tenir en tribune n’était qu’un espoir. Neuf mois plus tard, la vie était enfin de retour au Parc des Princes.
L’envie de shooter la série “miroir” de “Parc Confiné” fit son chemin assez vite et le rendez-vous fut pris pour un certain PSG-LYON, le 19 septembre.
Je suis heureux de vous présenter la série « Parc Déconfiné » aujourd’hui. Avec le recul elle est désormais indissociable de la première, tant nous vivons une époque instable, et tant chacun redoute l’alternance contraintes / libertés comme une nouvelle normalité.
J’espère que, vues comme une seule, elles pourront inspirer de vivre pleinement chaque moment et d’être reconnaissant de la patience dont nous faisons tous preuve dans cette épreuve sanitaire.
Romain Bourven
Romain Bourven est né en 1977. Fils d’un père astronome physicien, il grandi au milieu d’appareils photos, lunettes, télescopes, et s’exerce à l'observation dès son plus jeune âge. En 1986 il tombe amoureux du PSG via son premier album panini. Ses idoles du moment s'appellent Joël Bats et Safet Susic. A 13 ans il apprend le développement du noir et blanc et s’exerce à la photographie sans réelle motivation. Il renoue avec elle en 2003 par le biais de sa passion pour le skateboard. La photographie ne le quittera plus. En 2006 il s’installe à Paris. Pendant 8 ans il documente la scène musicale électronique française, devenant notamment photographe officiel du mythique Social Club, voyageant également à travers l’Europe et aux USA. En 2014, fatigué des nuits blanches, il décide d’explorer de nouveaux horizons. La course à pied, sport qui régit désormais sa vie devient son nouveau sujet de prédilection. L’architecture, les buildings et autres paysages urbains qui défilent sous ses yeux deviennent autant de thèmes qui nourrissent ses prises de vue. En 2017 il fait un rêve étrange. Il est seul dans un parc des Princes complètement vide, avec son appareil photo. Ce rêve le marque. En 2018 il shoote son premier match au Parc sous une pluie battante, s’en suivront une dizaine… jusqu’à cette carte blanche qui le ramène à ce rêve étrange. « to be continued »
L'univers visuel de Romain Bourven :