J’ai tenté d’approcher ce match d’une façon cinématographique. J’ai toujours aimé dans les sports collectifs et le foot en particulier l’aspect psychologique : comment on impressionne son adversaire par un regard, comment on communique avec ses équipiers sans paroles. J’ai donc voulu me concentrer sur les regards des joueurs du Paris Saint-Germain. J’ai cherché les gros plans dès que je le pouvais, à la façon des westerns américains qui ont influencé ma jeunesse.
C’était une grande chance de pouvoir m’assoir avec les photographes de sports des grandes agences ! J’ai réalisé la difficulté de leur métier, je ne comptais pas rivaliser avec leur talent, je voulais prendre plus de liberté dans mes cadrages comme dans les moments que j’ai photographiés : au final on voit très peu le ballon. Les moments qui m’intéressaient étaient ailleurs…
Toujours dans cette démarche cinématographique, j’ai utilisé des réglages rappelant les pellicules que j’utilisais quand j’ai découvert, adolescent, la photographie en argentique.
Enfin en tant que fan du PSG depuis ma jeunesse, j’étais impressionné de voir les joueurs de si près, d’entendre la ferveur des chants des supporters juste derrière moi, à tel point que je n’ai pas vu les buts du PSG à 5 mètres de moi ! Je remercie le Club du PSG et l’équipe qui m’a permis de réaliser ce reportage, et de réaliser un rêve de gosse en étant sur la pelouse avec mes appareils photos !
Alexis Jacquin
Alexis approche la photographie en autodidacte par le biais d’appareils photos trouvés dans les placards de sa maison de famille. Il utilise en premier lieu la photographie comme outil de mémoire des lieux et personnes qu'il rencontre.
Il devient photographe professionnel en se spécialisant par la suite dans le portrait et la mise en scène côtoyant artistes et comédiens à Paris où il est né. Ces deux passions le conduisent vers l’évènementiel, où la photo de nuit rencontre les mises en scène et les lumières artificielles, où le portrait et le reportage s’associent.
A l’occasion d’un séjour de 4 ans aux Etats-Unis, il rejoint le collectif d’artistes du Chicago Art Department qui lui offre un studio et une galerie d’exposition pour expérimenter et exposer ses mises en scènes photos. C’est à ce moment-là qu’il abandonne la pellicule pour la photographie numérique.
Depuis son retour en France en 2011, son activité se développe autour du reportage, du portrait et de l’évènement, il créé sa société de production dédiée à la communication des entreprises. Parallèlement, il continue à réaliser ses propres mises en scènes artistiques pour alimenter son travail personnel.
L'univers visuel d'Alexis Jacquin :