J’ai choisi d’explorer les différentes couches d’un match, en partant de scènes originales, connectées directement ou indirectement entre elles. Je souhaitais apporter ainsi mon interprétation visuelle sur les émotions fortes qui en émanent, la joie, parfois le drame, le rythme, et l’esprit d’équipe. Je souhaitais également mettre l’accent sur les équipes qui sont souvent dans les coulisses, les techniciens, les hôtesses, mais également les supporters, tous ces hommes et ces femmes qui donnent vie à cette grande célébration.
Assaf Matarasso
Assaf Matarasso est obsédé par une quête qui guide tout son travail de photographe : l’identité.
Qui sommes-nous derrière les masques que nous portons ? Combien de couches nous sommes-nous construits ? Quelles sont ces émotions que nous souhaitons cacher ? Depuis tout petit, le photographe se pose des questions sur son identité.
Son enfance en Israël, rythmée par la guerre du Golfe, a étouffé sa créativité. Assaf s’installe à Paris, pour trouver la place qu’il n’a jamais réussi à trouver dans son pays natal. L’ensemble de son travail lui a valu d’être distingué par de nombreux prix et de se faire repérer par certaines personnalités du monde de l’art.
En 2013, il participe au festival Voies Off des Rencontres d’Arles. Entre temps, il présente ses oeuvres à Berlin, Francfort et Paris. En 2014, il expose au Carrousel du Louvre pour FotoFever. La même année, il a exposé à Fresh Paint à Tel Aviv, en Israël. En 2015, il est nommé parmi les 12 finalistes au Luxembourg Art Prize. L’année 2016 s’ouvre sur une actualité riche avec une exposition à Los Angeles Photo, dans le cadre de sa sélection au concours Printed by Picto.
Assaf Matarasso s’attache à explorer les profondeurs de l’âme pour ne pas perdre ce qui constitue le sens même de sa vie : l’émotion brute.
L'univers visuel d'Assaf :
