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Le Paris Saint-Germain et la finale de la Coupe de France : 4e partie (années 2010)

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Dans quelques heures maintenant, face à Rennes, le club de la capitale disputera sa 17e finale dans l’épreuve, et tentera surtout de soulever pour la 13e fois ce si prisé trophée, en tant que recordman dans la compétition (12 titres à ce jour). Pour vous faire patienter d’ici au coup d’envoi, PSG.FR remonte le temps et retrace les finales jouées par les Rouge et Bleu, au fil des décennies. Aujourd’hui, coup de projecteur sur les années 2010...

 

Acte 11 - 1er mai 2010, au Stade de France : Paris Saint-Germain - AS Monaco (1-0 a.p.)

Deux ans après s’être incliné face à Lyon dans les mêmes conditions (0-1 a.p.), on peut craindre une certaine malédiction, au moment d’entamer la prolongation. Surtout que comme Grégory Coupet avec l’OL en 2008, Stéphane Ruffier, le portier monégasque, peut s’appuyer sur la baraka, puisque Mevlüt Erding touchera du bois ce soir-là (la transversale, dans le temps réglementaire). C’était sans compter sur l’abnégation des Parisiens, qui forcent finalement le verrou azuréen par l’intermédiaire de Guillaume Hoarau, en embuscade de la tête, après une lourde frappe de Christophe Jallet (105e) ! Un succès plein de caractère, à l’image du capitaine du soir qui soulève ce trophée, pour fêter les 40 ans du club : un certain Claude Makélélé…

Acte 12 - 14 mai 2011, au Stade de France : Paris Saint-Germain - LOSC (0-1)

Vainqueur sur le fil 12 mois auparavant, le tenant du titre parisien va cette fois passer du rire aux larmes. Opposés aux futurs champions de France lillois, les Rouge et Bleu cèdent sur un coup franc de Ludovic Obraniak, qui trouve un angle impossible pour lober Grégory Coupet, cette fois installé dans la cage parisienne (89e). Quelques secondes plus tard, ce même Coupet détournera d’ailleurs un penalty de Mathieu Debuchy (90e+1). Le LOSC est alors sur le toit de l’Hexagone, en route pour un doublé historique. Une trajectoire qu’empruntera bientôt, très bientôt, son adversaire du soir…

Acte 13 - 30 mai 2015, au Stade de France : AJ Auxerre - Paris Saint-Germain (0-1)

Face à de valeureux auxerrois (pensionnaires de L2), portés par un Donovan Léon très inspiré dans sa cage, la lumière viendra d’un coup de tête laser, signé Edinson Cavani, à la réception d’un centre de Gregory van der Wiel (65e) ! Dans son jardin dionysien, El Matador paraphe le dernier temps fort d’une saison collector : pour la première fois en France, un club s’adjuge un quadruplé ! À jamais dans le livre d’or.

Acte 14 - 21 mai 2016, au Stade de France : Olympique de Marseille - Paris Saint-Germain (2-4)

À Paris, on aime décidément le grand chelem… et l’OM ! Dix ans tout juste après leur dernière confrontation au Stade de France, Parisiens et Marseillais se retrouvent à Saint-Denis, pour un « remake ». Le scénario est soigné, interprété surtout par un artiste : Zlatan Ibrahimovic. Blaise Matuidi ouvrira rapidement le bal (2e), puis le Suédois prendra le relais. Deux buts, une passe décisive pour Cavani : le numéro 10 rouge et bleu quitte le Paris Saint-Germain par la (très) grande porte. À l’image du personnage, le générique de fin tourne à la « success story » : le club de la capitale réédite un quadruplé et rejoint l’OM avec dix trophées au palmarès de cette épreuve !

Acte 15 - 27 mai 2017, au Stade de France : Angers SCO - Paris Saint-Germain (0-1)

Défaits de leur titre en L1 par l’AS Monaco, les Rouge et Bleu entendent rester bien cramponnés à « leur » autre trophée. À l’occasion de cette 100e édition du nom, il fallait un lauréat emblématique, alors le Paris Saint-Germain va écrire une nouvelle séquence de cette romance. In extremis ce soir-là, puisqu’il aura fallu attendre le money time et un but contre son camp du malheureux Issa Cissokho sur un corner d’Angel Di Maria (90e+2) pour lever les bras. Maxwell soulève alors la onzième Coupe de France de l’histoire du club, qui devient recordman. En prime, le Paris Saint-Germain réussit un triplé consécutif dans cette compétition, égalant alors le Red Star (1921 à 1923) et Lille (1946 à 1948). L’écurie rouge et bleue avance au triple galop !

Acte 16 - 8 mai 2018, au Stade de France : Les Herbiers VF - Paris Saint-Germain (0-2)

Il était dit que cette finale allait se révéler décidément atypique. De par l’identité du contradicteur déjà, puisque le club des Herbiers (pensionnaire de National) avait réussi à se hisser jusqu’au Stade de France, au terme d’une épopée qui force le respect. La physionomie aussi relève de l’inédit : après vingt minutes de jeu, les Parisiens ont déjà heurté les montants vendéens… à trois reprises ! Giovani Lo Celso d’une frappe millimétrée (26e), puis Cavani sur penalty (74e), feront finalement respecter la hiérarchie. Dans cette compétition, le Paris Saint-Germain vient d’écrire une douzième page et la soirée se termine sur une magnifique image. Dans la tribune d’honneur, Thiago Silva invite Sébastien Flochon, le capitaine vendéen, à soulever le trophée à ses côtés. En un instantané, voilà l’esprit de cette Coupe résumé…

 

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Le Paris Saint-Germain et la finale de la Coupe de France : 2e partie (années 1990) >>>

Le Paris Saint-Germain et la finale de la Coupe de France : 1re partie (années 1980) >>>