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Teddy Riner : « Arriver aux Jeux de Paris avec la banane »

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Six mois après ses deux nouvelles médailles olympiques décrochées à Tokyo, le décuple champion du monde du PSG Judo est de retour à l’entraînement. Une reprise progressive en vue des Jeux de Paris dans deux ans et demi, l’ultime défi de son immense carrière.

« Quand on est revenu de loin comme moi qui me suis entraîné comme un fou pour retrouver le meilleur niveau, on n’a pas envie de tout perdre. C’est pourquoi j’ai voulu rester en forme, jamais trop loin des tatamis ou de la préparation physique après Tokyo. Profiter, couper, mais sans trop s’éloigner de l’entraînement. Je suis content de retrouver le tatami, c’est toujours un plaisir. On va remettre progressivement les exigences à niveau. » On l’aura compris, l’intransigeance que se fixe Teddy Riner au quotidien depuis le début de sa carrière est toujours au rendez-vous. Et à bientôt trente-trois ans, il ne connaît que trop bien ce qui l’attend d’ici les Jeux parisiens de 2024. « Avec le décalage des championnats du monde au mois d’octobre, nous avons du temps devant nous pour bien nous préparer. J’ai changé pas mal de choses dans mon organisation, parce que c’est vrai que cette dernière olympiade a été un petit peu compliquée au niveau des partenaires. Et comme il s’agit de mes deux dernières années, j’ai envie de prendre un maximum de plaisir pour arriver sur les Jeux de Paris avec la banane et avec le plus de cordes à mon arc.

Teddy Riner (février 2022) 1

Du coup, je vais aller chercher un peu plus d’ingrédients à l’étranger, je vais partir au Brésil, trouver de l’opposition chez leurs lourds et mi-lourds, mais aussi du côté du jujitsu brésilien pour apprendre un peu plus sur le judo au sol. Je vais me rendre au Japon bien évidemment, en Géorgie et dans les pays de l’Est, en mettant sur pied des stages spécifiques qui vont normalement me permettre de progresser bien plus rapidement. Pour le moment, nous partons sur un retour à la compétition en juillet, à l’occasion du Grand Chelem de Budapest. Derrière, suivant comment je me sens et ce dont j’ai envie, il y aura les championnats du monde (du 6 au 12 octobre en Ouzbékistan, NDLR) et ce titre qu’il me manque encore sur les championnats d’Europe par équipes qui, en plus, se dérouleront en France. »