PSG.FR

Le PSG Judo et Ivry-sur-Seine unissent leurs forces

News

Les deux parties ont signé une convention de partenariat pour préparer l'avenir. Infrastructures, mais aussi engagement social : c'est le judo qui va y gagner.

Réunis ce mercredi à l’hôtel de ville d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Djamel Bouras, président du PSG Judo, Sophie Jordan, présidente de l'association PSG Judo et Philippe Bouyssou, maire de la commune, ont signé une convention de partenariat. Concrètement, il s’agira pour le club de bénéficier des dojos de cette commune qui jouxte le 13e arrondissement, de créer des synergies autour de la formation et de permettre à la jeunesse ivryenne de briller sous les couleurs rouge et bleu dans quelques années.

L’occasion, pour Djamel Bouras, de rappeler que le PSG Judo est un projet global où les valeurs humaines sont au centre. « Je cherchais un endroit populaire. Parce que je sais aussi, pour l’avoir vécu, ce que le judo peut apporter à la jeunesse. Géographiquement, c’est idéal pour ceux qui font du haut niveau, entre l’Institut du Judo et l’INSEP, facilement accessible, y compris en transports en commun… Donc nous sommes très heureux. Le projet s’inscrit véritablement dans notre idée de vrai grand club : de la formation des plus petits, comme nous avons d’ailleurs commencé à leur faire dès nos débuts en 2018, jusqu’à ceux qui auront envie de faire du haut niveau. Je vois même au-delà, avec des académies PSG Judo que nous voulons lancer dans le monde, notamment dans des pays qui manquent de moyens… Tout cela est cohérent. Le judo, ce sont des enfants, des jeunes, des champions, mais aussi des anciens, un cours de self-défense ici, des combattants porteurs de handicap là, certains s’entraînant tous les jours, d’autres une fois par semaine… bref, un club, comme ce que j’ai connu à Givors, mon club formateur. C’est ce qui fait la richesse sportive et humaine, c’est ce que je veux pour le PSG Judo : le cadre où l’on va encourager les rêves des jeunes. Tu as envie ? C’est possible. Peu importe d’où tu viens. Je sais aussi que l’on ne peut pas faire les choses, construire, seul. Une seule main ne peut pas applaudir… »

Un nouveau dojo en 2021
Un accès à l’éducation par le sport visiblement complètement en adéquation avec le projet du maire Philippe Bouyssou, qui privilégie l’action pour faire avancer les idées. « Avant de se lancer, on se demande trop souvent si l’on est sûr que tout est bien dans la bonne case. Or, un projet, je crois que cela se construit, sur la confiance, sur les avancées partagées. Ce partenariat, pour les jeunes Ivryens, c’est la possibilité de s’appuyer sur les compétences du PSG pour franchir des caps d’excellence dans leurs parcours sportifs et les aider à construire leur vie d’adulte sur les valeurs du judo. C’est un partenariat gagnant-gagnant où nous nous regardons avec un respect mutuel. »

Hachem Douiri, président de la section judo de l’US Ivry, un club centenaire, ne cachait pas non plus son enthousiasme : « Je suis très heureux que cela se concrétise. Nous nous retrouvons sur un projet qui va permettre une émulation et à nos jeunes de voir loin. Si cela peut faire peur de voir un grand club comme le PSG arriver dans notre dojo ? Je crois que nous nous retrouvons sur des valeurs socles et que nous voulons tous que le judo brille, tout simplement. C’est vraiment tout ce que l’on peut se souhaiter. »

D’autant qu’à l’horizon 2021, un nouveau dojo, dont les travaux ont commencé, sortira de terre dans le nouveau quartier Villars, à la jonction des quartiers Louis Bertrand et du Petit Ivry. L’horizon 2021, mais aussi 2024 avec les JO de Paris, et même 2028 pour la génération actuelle du PSG Judo. Quatre jeunes du club, tous médaillés aux championnats de France juniors le week-end passé, étaient d’ailleurs présents pour la signature de cette convention : Antony Duporge, Ophélie Vellozzi, Habi Magassa et Faiza Mokdar. Cette dernière, internationale seniors et double championne d’Europe juniors, avait le sourire : « Pour nous, cela signifie un dojo plus grand, proche de l’INSEP, de nouveaux partenaires, c’est forcément un confort et un avantage et cela va contribuer à la dynamique que souhaite le club ». Habi Magassa, toute récente championne de France juniors, appuyait pour sa part sur la dimension sociale du projet : « L’enracinement dans les quartiers, ça nous parle. J’ai moi-même grandi à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, dans un quartier populaire, donc le projet a du sens socialement. Le judo, c’est ça aussi. »