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Huit combattants dans les starting-blocks pour Paris

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À quelques jours du premier Grand Chelem de l’année, qui plus est disputé à domicile, les huit judokas Rouge et Bleu sélectionnés avec l’équipe de France sont, quels que soient leur statut et leur âge, prêts à en découdre.

En 2024, pour la cinquantième édition de la mythique épreuve parisienne, considérée dans le milieu comme le plus grand tournoi du monde, les athlètes du PSG Judo avaient brillé de mille feux en décrochant six médailles – dont quatre en or par l’intermédiaire de Luka Mkheidze (-60kg), Teddy Riner (+100kg), Romane Dicko (+78kg) et Faiza Mokdar (-57kg) – qui auraient permis au club de se hisser à lui tout seul en tête du classement des nations, devant le Japon ! De retour dans l’arène ce week-end, Faiza Mokdar, la plus jeune de ce carré d’as a pu noter que rien n’est plus tout à fait pareil depuis cette journée où elle mit au tapis trois championnes du monde de sa catégorie.

Faiza Mokdar (décembre 2024)

« Sur chaque stage international qui a suivi, toutes les filles sont venues m’inviter pour faire un ou plusieurs combats d’entraînement. Je crois qu’elles n’ont pas oublié ce que j’ai fait à Paris alors que, pour moi, c’est du passé ! D’autant plus que je suis repartie très frustrée des championnats d’Europe et du monde auxquels j’ai pu participer ensuite… Tous les compteurs sont remis à zéro cette année, et je sais que je dois à nouveau faire mes preuves si je veux connaître d’autres grandes sélections. En gardant toutefois bien en tête ce qui avait fonctionné il y a un an : ne pas se prendre la tête et ne seulement penser qu’au prochain combat à venir, sans voir plus loin. »

Marie-Eve Gahié (décembre 2024)

Tour après tour, c’est également le credo de Marie-Ève Gahié (-70kg), finaliste des deux dernières éditions et qui sera, avec sa sixième place mondiale, la mieux classée des vingt-deux engagées dans son tableau. « Malgré ma septième place des Jeux, je sors tout de même de ma plus belle saison depuis longtemps (cinq podiums en autant de sorties individuelles avant les JO, avec notamment un second titre européen et une troisième médaille mondiale, NDLR), et j’entends bien continuer sur cette voie, avec tout ce que j’ai pu mettre en place dernièrement. Cette huitième participation au Grand Chelem de Paris, que je n’ai encore jamais gagné, doit justement me servir à continuer d’avancer. Pour cela, je sais que je vais pouvoir compter sur cette ferveur incroyable du public, qui en fait un rendez-vous unique chaque saison. Cela n’a pas été évident à mes débuts, mais j’apprécie désormais cette ambiance de feu. Et puis, en tant que pure Parisienne, c’est du pur plaisir que de combattre à la maison ! J’ai mes petites habitudes, comme celle de prendre le métro avec ma valise le matin de la compétition, et d’être heureuse de voir tous ces gens sur mon trajet qui sont excités à l’idée de passer leur journée à voir du judo. »

Kelvin Ray (novembre 2024) 2

Un environnement unique que s’apprête pour sa part à découvrir Kelvin Ray (-60kg), junior troisième année et engagé pour la première fois à ce niveau de compétition. « Plus jeune, je m’étais fait la promesse que ma première venue à l’Accor Arena serait dans la peau d’un combattant et non d’un spectateur. Et si j’ai eu l’honneur d’être partenaire d’entraînement l’an dernier, c’est évidemment une fierté de faire partie de la sélection cette année. Je rentre dans la cour des grands désormais, avec la ferme intention de prendre un maximum d’expérience. J’estime que je suis en capacité de battre tout le monde ce week-end, car j’ai déjà pu me frotter à quasiment tout le plateau en stage et je sais donc à quoi m’attendre. Il faudra mettre de l’impact, se montrer très rigoureux dans mes schémas, mais on a pu voir, lors des championnats de France seniors par exemple (où il se classa troisième, NDLR), que j’en étais capable. Les championnats d’Europe et du monde juniors ont beau constituer mes objectifs majeurs de l’année, pas question pour autant de perdre mon temps en seniors ! » Il en sera exactement de même pour Lila Mazzarino (-78kg), déjà classée septième il y a un an pour sa première participation.

Coralie Haymé (décembre 2024)

Tous trois médaillés de bronze sur les bords de Seine par le passé, Coralie Haymé (-78kg), Walide Khyar (-66kg) et Alpha Djalo (-81kg), mais aussi Alexis Mathieu (-90kg), par deux fois cinquième, veulent eux aussi saisir l’opportunité de lancer leur année 2025 de la meilleure des manières. « Mon podium de 2022 reste un excellent souvenir, car c’est à partir de ce moment-là que je me suis définitivement fixée dans ma catégorie, après avoir pris conscience que je pouvais répondre présent face à plus lourde et plus grande que moi », se remémore ainsi celle qui vient de remporter son premier Grand Chelem lors de l’étape d’Abou Dhabi en octobre dernier, et pour qui un nouveau succès lui ouvrirait les portes du top 10 planétaire, que lorgnent également les trois masculins cités plus haut après s’y être déjà hissés lors de l’olympiade précédente.

Alpha Djalo (juin 2024)

« Être le plus fort possible à l’international, voilà ce qui doit me guider après tout ce chemin parcouru depuis ma non-qualification pour les Jeux de Tokyo en 2021, entre ma première médaille en grand championnat (du bronze européen en 2023, NDLR) et ma sélection pour les Jeux de Paris, précise Alpha Djalo. Cela passe déjà par ce Grand Chelem de Paris à prendre avec beaucoup de sérieux, sans pour autant se mettre trop de pression. » Installez-vous confortablement, le spectacle va commencer !