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Du très lourd d’entrée à Doha

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Quasiment aussi rémunérateur en points que des championnats du monde, le Masters, habituel point d’orgue de fin d’année, promet cette fois de lancer 2021 sur les chapeaux de roue. Une occasion en or à ne pas manquer pour les quatre Parisiens engagés mardi et mercredi prochains à Doha (Qatar).

« Les absents ont toujours tort. » Cet adage collerait parfaitement comme devise de ce coup d’envoi qatarien de la saison 2021 du circuit international du judo. En conviant les trente-six meilleur(e)s combattant(e)s de chaque catégorie, la fédération internationale s’est assurée d’un plateau digne d’un tournoi olympique, et même plus dense car l’universalité prônée aux Jeux (et symbolisée par de nombreuses invitations de modestes compétiteurs, issus de petits pays) ne sera pas de rigueur pour ce Masters. La crème de la crème sera donc de ce rendez-vous de Doha, les uns pour aller grappiller les points qui les séparent du quota olympique, les autres pour conforter – de façon quasi irrémédiable en empochant les 1800 points promis à chaque vainqueur – leur présence à Tokyo cet été. « Il est certain que ça va donner niveau spectacle, confirme Laurent Calléja, entraîneur du groupe élite du PSG Judo, représenté au Qatar par Alpha Oumar Djalo (-81kg), Teddy Riner (+100kg), Marie-Ève Gahié (-70kg) et Romane Dicko (+78kg). En regardant de plus près la liste des engagés, on s’aperçoit que presque tout le monde sera de la partie. »

Alpha Oumar Djalo (décembre 2020) 1

Pour Alpha Oumar Djalo (en judogi bleu ci-dessus), actuellement qualifié par le biais du quota continental avec sa trente-cinquième place mondiale, il y aura effectivement de quoi faire face à lui, ne manquant à l’appel parmi le Top 36 que les trois Japonais et l’Allemand Wieczerzak, sacré champion du monde en 2017. Chez les lourds, pour son retour à la compétition depuis le Grand Chelem de Paris de février dernier, Teddy Riner pourra lui aussi compter sur une concurrence de haute volée avec, à l’exception du champion du monde 2019 et n°1 mondial tchèque Lukas Krpalek, toutes les probables têtes de série (membres du Top 8) des prochains Jeux. « Cette opposition est parfaite pour Teddy qui va actuellement très bien, qui a fait les efforts pour être prêt physiquement (il affiche actuellement 140kg sur la balance, soit un peu moins que lors de son second sacre olympique à Rio en 2016, NDLR), notamment lors d’un stage au Maroc pendant les fêtes où il a pu reprendre ses repères sur des combats arbitrés. C’est important qu’il combatte la semaine prochaine, afin de savoir où il en est et de pouvoir planifier au plus juste les prochains mois pour réussir le seul événement qui va compter cette année, à savoir les Jeux. »

Marie-Ève Gahié (février 2020) 3

Chez les féminines, la n°1 mondiale des -70kg Marie-Ève Gahié (en judogi bleu ci-dessus), qui a elle aussi traversé la Méditerranée fin décembre pour peaufiner sa préparation, doit, elle, asseoir sa domination sur sa compatriote Margaux Pinot, juste derrière au classement planétaire et sacrée championne d’Europe en novembre dernier. « La donne est simple pour Marie-Ève : il faut aller chercher la qualification avant de songer à la préparation des Jeux », poursuit Laurent Calléja. En ce qui concerne Romane, qui poursuit toujours sa progression depuis son titre continental de Prague, l’enjeu va être de marquer son territoire à l’international, pour prouver qu’elle n’est pas que la meilleure européenne. »

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