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Un succès et une belle opération

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Samedi soir, le Paris Saint-Germain Handball prenait part au choc de la 23ème journée de Lidl StarLigue, à l’occasion de la réception de son dauphin, Montpellier, au Stade Pierre de Coubertin. Après avoir battu le record de la meilleure entame pour une équipe du championnat de France (avec 20 succès en autant de rencontres, ils font mieux que le MHB et son 19 sur 19), les Rouge et Bleu avaient l’opportunité de faire une très belle opération comptable. En cas de victoire, ils mettaient leur premier poursuivant à six longueurs. Mais la tâche ne s’annonçait pas facile face aux Héraultais, qui ne s’étaient inclinés qu’à une reprise avant de se rendre dans la capitale.

Conscients de l’importance de cette affiche, les hommes de Raul Gonzalez démarrent pied au plancher ! Ils défendent bien, attaquent parfaitement et creusent rapidement un premier écart intéressant (4’ : 4-1). Parmi les hommes forts du début de partie, on retrouve Luc Steins. L’international néerlandais, tantôt buteur, tantôt passeur décisif, réussit presque tout ce qu’il entreprend et permet à son équipe de garder son avantage (10’ : 8-4).

Mais malgré cette bonne entame, le danger plane toujours, en grande partie grâce à l’efficacité de l’ailier gauche montpelliérain, Hugo Descat (13’ : 8-7). Au quart d’heure de jeu, Paris continue de mener au point, mais les débats sont un peu plus équilibrés (18’ : 11-10). Notre équipe a désormais plus de difficultés à venir battre Marin Sego, mais s’en remet à la puissance d’Elohim Prandi pour refaire le break (20’ : 12-10). Une nouvelle bouffée d’air qui redonne de l’oxygène aux Rouge et Bleu ! Après un jet de 7m victorieux de Mikkel Hansen, ils reprennent leurs quatre buts d’avance (22’ : 15-11).

Nos joueurs donnent alors un nouveau coup d’accélérateur (24’ : 17-12). Les visiteurs sont obligés de hausser le ton en terme d’agressivité. Avant même le repos, les deux internationaux français, Melvyn Richardson et Valentin Porte ont tous les deux écopé de deux exclusions temporaires. Notre attaque en profite pour corser un peu plus l’addition (26’ : 18-12). Saupoudrez le tout de plusieurs parades de Yann Genty et vous obtenez un avantage de +4 en faveur des Parisiens, à la fin de la première période, après une dernière lucarne de Dainis Kristopans et un sauvetage d’Elohim sur le buzzer.

Si la seconde période démarre un peu plus délicatement, avec un nouveau retour de Montpellier et quelques arrêts de Sego (33’ : 19-17), le Club de la capitale ne met que très peu de temps à reprendre ses quatre buts d’écart (35’ : 21-17). Déjà très intense au cours du premier acte, le combat est une nouvelle fois rugueux et les deux formations se rendent coup pour coup, au sens propre comme au figuré (50’ : 24-20).

Même quand notre adversaire semble en mesure de revenir, il est tout de suite repoussé dans les cordes et relégué à cinq, puis six longueurs après un doublé de Mikky, avec la manière, à l’image de sa feinte de tir conjuguée à une belle lucarne (42’ : 26-20) ! Dans le même style, Dainis réussit un superbe 360 degrés devant la défense héraultaise avant de venir trouver le fond des filets (46’ : 27-21). Les dix dernières minutes approchent, Paris a toujours le contrôle des débats (49’ : 28-23), mais la tension est toujours aussi palpable.

Les bancs des deux formations font office de huitième homme dans ce money-time. Sur le terrain, nos joueurs sont toujours aussi impériaux devant leurs six mètres et posent beaucoup de problèmes à la ligne offensive adversaire. Grâce à cette efficacité, ils sont encore maîtres de leur destin alors que le chronomètre tourne (53’ : 29-24). Finalement, le Paris Saint-Germain Handball gère parfaitement les ultimes secondes et poursuit son parcours sans-faute (21 sur 21) ! Il compte désormais six points d’avance sur son dauphin, Montpellier.

(Crédits : TeamPics/PSG)