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Nikola Karabatic : « on ne peut pas rêver mieux »

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De retour dans le groupe du Paris Saint-Germain Handball pour le déplacement de cinq jours, à Aix puis à Chambéry, Nikola Karabatic nous a livré ses impressions sur la saison des Rouge et Bleu. Il s’est également exprimé sur son cas personnel, mais aussi sur ceux de son frère et de Luc Steins.

Psg.fr : Tu fais ton retour au moment où l’équipe reste ensemble pendant cinq jours. Les conditions sont-elles idéales ?
Nikola Karabatic : Quand tu es blessé longtemps, tu ne rêves pas forcément de faire cinq jours de voyage (rires). Ce dont tu as envie, c’est de t’entraîner avec tes amis et faire des matches. Mais c’est vrai que je suis content ! Nous avons notamment pu jouer aux cartes dans le train et dans le bus. 

Quel regard portes-tu sur la saison de l’équipe ?
On est dans le sprint final ! On s’est mis dans une très bonne position. On a gagné la Coupe de France, on est bien placé en championnat et on s’est qualifié pour le Final4 de l’EHF Champions League. On ne pouvait pas rêver mieux ! Il nous reste deux semaines pour tout donner. Nous avons de bonnes périodes, mais aussi des un peu plus aléatoires. On a le talent nécessaire pour faire quelque chose de grand ! C’est entre nos mains. J’espère aussi que nous aurons le brin de chance qu’il faut. Tout le monde est excité. On sait ce que ça demande en concentration. Les joueurs seront prêts, je ne me fais pas de soucis.

Tu as parlé de la Ligue des Champions. Quel bilan fais-tu de votre parcours ?
La campagne a été longue ! Nous n’avons pas bien commencé, mais on s’est bien repris. C’est un parcours en dents de scie… On a bien terminé la phase de poules et on a pris la deuxième place du groupe A à Kielce. Malgré tout, nous avons quand même eu un quart de finale compliqué face à Kiel, après une belle prestation en huitième contre Celje.

Es-tu satisfait des performances de l’équipe contre Kiel ?
Nous avons bien joué sur les deux matches. A l’aller (31-29), on n’aurait pu perdre plus sévèrement, mais nous aurions aussi pu le gagner. Ça s’est joué sur des détails. Au retour (34-28), nous avons affiché un très bon niveau, surtout en seconde période. Notre qualification est amplement méritée. Rentrer dans le top 4 européen, face à une écurie comme Kiel, c’est quelque chose d’important pour l’équipe, mais aussi pour le Club.

Selon toi, qui sera le favori du Final4 ?
Un Final4, c’est toujours particulier… Ça le sera encore plus, car une nouvelle fois, il n’y aura pas de public. Ça sera bizarre de jouer une aussi grosse compétition sans supporter. Les trois autres équipes méritent aussi d’être là. Même si Barcelone fait figure de favori par rapport à son Histoire, tout peut arriver. Jouer deux matches en deux jours laisse la place à l’imprévu.

Ton frère, Luka, a récemment prolongé son contrat. Es-tu heureux pour lui ?
Je suis super heureux pour lui ! C’est ce qu’il souhaitait. Il voulait s’inscrire dans la durée. C’est le capitaine et ce club lui tient vraiment à coeur. Je pense que c’est mérité, avec tout ce qu’il donne sur le terrain.

Ton contrat se termine en 2022, tu réfléchis aussi de ton côté ?
Oui, mais je veux déjà voir comment je vais me sentir à mon retour. Bien évidemment, si tout va bien dans le meilleur des mondes, j’aimerais continuer et terminer ma carrière au Paris Saint-Germain. J’ai aussi envie de jouer le plus longtemps possible avec mon frère. Mais pour le moment, ce n’est pas l’actualité. J’ai déjà discuté avec les dirigeants et on se reverra en début de saison prochaine.

Pendant ton absence, tu as été remplacé par Luc Steins. Que penses-tu de son intégration ?
Il s’est très bien intégré ! Il a tout de suite apporté sa palette, qui est très différente de la mienne. Son apport est formidable. Je suis très content qu’il poursuive l’aventure ici. Ça va nous amener une arme de plus. Il m’a beaucoup impressionné. J’ai hâte de pouvoir jouer avec lui. En plus, c’est une très belle personne qui fait du bien à l’esprit d’équipe. C’est que du bonus !

(Crédits : TeamPics/PSG)