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Nikola Karabatic : « on est sur une bonne dynamique »

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Avant de participer au Final4 de Coupe de la Ligue, samedi, au Mans, Nikola Karabatic revient sur les derniers matchs du Paris Saint-Germain Handball. Autre sujets évoqués : la Veux EHF Champions League et sa situation personnelle.

Psg.fr : La semaine dernière, vous avez affronté Nîmes (39-29). C’est une victoire importante pour la suite en Lidl StarLigue ?
Nikola Karabatic : C’était une grosse affiche de notre championnat. Après avoir ramené un point de Nantes (29-29), c’était important de ne pas perdre face au troisième et donc conserver six points d’avance sur notre dauphin. On garde donc cet écart sur le H, ce qui est une bonne chose pour notre objectif d’être Champions de France.

Comme souvent face à Nîmes, la partie a été accrochée…
On s’attendait à un gros match. Ça a été le cas. Finalement, on s’est imposé parce qu’on a bien joué et parce qu'on a gardé notre intensité tout le match. Nous avons bien défendu en deuxième période, en montant beaucoup de balles. On a beaucoup couru et nous avons creusé l’écart. Peu à peu, les Nîmois ont craqué. Ils avaient aussi quelques absents, ça fait partie du jeu quand on participe à la Coupe d’Europe. On est sur une bonne dynamique.

Et il y a aussi eu la victoire en Coupe de France, face à Dunkerque (32-21)…
Même si on a eu une mauvaise période face à Nîmes, sur ces deux derniers matchs nous avons su être constants. Ça n’avait pas forcément été le cas face à Nantes et Szeged. Nous sommes contents d’avoir pu réagir et d’avoir montré un autre visage.

Samedi, tu participeras au Final4 de Coupe de la Ligue. Sais-tu que tu peux devenir le recordman de l’épreuve avec 11 titres ?
Non, je ne le savais pas… C’est toujours cool d’aller chercher des records. Mais j’ai gagné des Coupes de la Ligue en France et à l’étranger, donc on peut faire dire tout et n’importe quoi eux statistiques.

Après la Coupe de la Ligue, il y aura la Velux EHF Champions League où vous affronterez le Dinamo Bucarest. A quel type de match t'attends-tu ?
Dans le cas de figure où eux pourront joueur avec leur public chez eux, mais nous non, ça rééquilibre encore plus les débats. Le fait de terminer deuxièmes de la poule nous donnait l’avantage de recevoir au match retour, mais sans public, ce n’en est pas un. A nous de nous adapter et de faire un très gros match en Roumanie. Ça ne sera pas évident dans leur petite salle bouillant, face à des joueurs de qualités. Ça va nous rendre la tâche difficile.

Comment te sens-tu dans cette deuxième partie de saison ?
Je me sens en forme depuis le début de saison ! J’essaie d’utiliser au maximum le temps de jeu que j’ai, de montrer à l’entraîneur que je suis présent et qu’il peut faire appel à moi. C’est mon job. Je veux être bon pour l’équipe et pour les échéances importantes qui arrivent. Il faut que l’on gagne des titres !

La semaine dernière (face à Dunkerque), nous t’avons vu donner des conseils à ton fils, Alek, après le match. Ce sont des moments importants !
Oui ! Mais maintenant il y a aussi Nora (sa fille), qui prend le ballon. Elle veut faire comme son frère. Pour moi, c’est une motivation de les avoir dans les tribunes. Maintenant, ils comprennent ce qu’il se passe et quand leur père marque des buts. Ça me donne envie de me donner à fond. Je sais qu’ils attendent avec impatience de rentrer et de jouer sur le terrain après le match (rires). Pour moi, c’est un vrai plaisir d’avoir ce moment avec eux.

(Crédits : TeamPics/PSG)