Premier capitaine de l'Histoire du Paris Saint-Germain, Jean Djorkaeff a été invité à Lisbonne par le Président Nasser Al-Khelaïfi pour la finale de l'UEFA Champions League contre le FC Bayern.
Le Paris Saint-Germain a rendez-vous avec son histoire. L'équipe de Thomas Tuchel affronte le FC Bayern pour la finale de l'UEFA Champions League. Ce dimanche 23 août 2020 restera donc un moment unique pour le Club. Et le hasard fait bien les choses. Comme un pont entre la grandeur du présent et la richesse du passé, cette finale aura lieu 50 ans, jour pour jour, après la première rencontre du Paris Saint-Germain, en 1970, face à Poitiers. Jean Djorkaeff en était le capitaine.
"Le Président pense aux anciens"
Dans le grand livre du Club, le père de Youri aura toujours une place particulière. Accueilli à Lisbonne par le Président Nasser Al-Khelaïfi, l'ex-international Français n'a pas caché son enthousiasme au micro de PSG TV. "C'est formidable, extraordinaire ! C'est surtout grâce au Président parce que quand on réfléchit, on se dit qu'il pense aux anciens. Je suis très heureux. Je pense à tous ceux qui étaient avec moi il y a 50 ans", s'est-il exclamé.
Celui que l'on surnomme affectueusement « Tchouki » a porté le brassard de capitaine du Paris Saint-Germain de 1970 à 1972. Par ses qualités intrinsèques de défenseur, sa bonhomie et son tempérament de leader, il fut une figure marquante de cette ère fondatrice. En ouvrant la boîte à souvenirs, l'ancien capitaine mesure le chemin parcouru. "Déjà, à l'époque, il y avait une communauté entre nous, les joueurs, et les gens. Ce n'est pas nouveau. C'est quelque chose d'extraordinaire. Et c'est ce qui a permis de partir sur de bonnes bases".
La grande famille du Paris Saint-Germain réunie
Comme un signe du destin, Youri Djorkaeff a fait la fierté de son père en brandissant la Coupe des Coupes en 1996. "Youri, il a fait mieux que le père", lance Jean avec le sourire. Le football est une affaire de transmission. Alors comment les Rouge et Bleu peuvent-ils aborder ce grand match ? "C'est une question de tempérament. Dans ces conditions-là, tout le monde est conscient qu'il faut faire encore un peu plus pour gagner".
Une chose est sûre : la grande famille du Paris Saint-Germain vibrera pour les hommes de Thomas Tuchel ce dimanche soir. Aux premières loges, Jean Djorkaeff s'est prêté au petit jeu des pronostics. "Je suis peut-être chauvin, mais on est bien placés pour pouvoir faire un résultat. Il y a des situations où l'on se dit que c'est peut-être le moment de faire la différence...". Un scénario souhaité par tout le peuple Rouge et Bleu.