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Daniel Bravo : «Il y a cette rage de vaincre ensemble»

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Le consultant de beIN SPORTS, ancien joueur du Paris Saint-Germain, est revenu pour PSG TV, sur le parcours des Parisiens en UEFA Champions League, de l'Atalanta à Leipzig.

Il faut se replonger 25 ans en arrière pour voir le Paris Saint-Germain se qualifier en demi-finale de Champions League. Forcément, cette qualification offre donc aux joueurs de l’époque son lot de souvenirs. C’est le cas de Daniel Bravo, présent dans l’équipe francilienne en 1995. L’occasion pour le consultant de beIN SPORTS de livrer à PSG TV son regard sur l’aventure des Rouge et Bleu à Lisbonne.

Daniel, comment as-tu vécu ta demi-finale en 1995 ?

« On avait un groupe fort, nous n’avions pas peur de la Ligue des Champions, on était galvanisés. Après une phase de groupe parfaite, nous avions pu éliminer Barcelone en quart de finale. Puis nous avons perdu face à l’AC Milan en demi-finale aller, un match que nous aurions mérité de gagner. Et enfin, nous avons été éliminés au match retour, où nous n’avons pas existé. Je me demande, si ça avait été sur un match comme aujourd’hui avec cette formule du Final 8, ce qu’il se serait passé. Je pense qu’on aurait pu battre l’AC Milan. »

Comment se prépare-t-on à ce genre de rencontre ?

« On arrive à des moments tellement importants, il faut être concentrés à 100%, se focaliser sur les entraînements. Ça se ressent d’ailleurs pendant les séances, elles sont plus studieuses, il y a une concentration extrême avec une vraie volonté de se préparer au mieux. Aujourd’hui, cette équipe du Paris Saint-Germain arrive prête, on sent qu’un groupe fort s’est créé, que le collectif est meilleur. Et il y a des individualités monstrueuses. On espère que ces ingrédients feront la différence. »

Que retenir du match face à l’Atalanta ?

« On attendait ça depuis longtemps, le Paris Saint-Germain a une équipe pour aller loin. Cette victoire, elle a été difficile à obtenir face à une grande équipe de l’Atalanta, et Paris a su aller la chercher en montrant beaucoup de caractère. Le football provoque cette joie-là parce qu’il permet de vivre de tels renversement et j’étais très heureux. On sautait de joie avec mon père ! On a vibré. Gagner comme ça, sur le fil, c’est fondateur. Cette victoire, celle du match retour face à Dortmund, les moments que les joueurs partagent en dehors du terrain... Tout ça soude un groupe, créé des liens. Désormais dans cette équipe, on sent cette rage de vaincre ensemble, on voit un groupe qui fait corps, et ça fait la différence. Ce collectif semble plus fort que jamais. »

À quel match s’attendre face au RB Leipzig ?

« On l’a vu en quart de finale, Leipzig est une équipe qui court beaucoup, où les joueurs travaillent ensemble, n’ont pas peur d’attaquer, pressent... C’est un peu le même style que le Bayern, sans les stars, mais avec presque la même efficacité. Ce sera un match compliqué pour Paris même si le style de cette équipe devrait profiter à Paris, qui aime les espaces avec Neymar et Mbappé. Il faudra être à la hauteur, répondre au pressing, car ce sera un adversaire de talent. Mais ça peut être l’adversaire idéal pour un grand Paris. »

En marge de la Champions League, le club a aussi soufflé sa 50e bougie…

« Pour moi, c’est une énorme fierté de pouvoir faire partie de l’histoire du Paris Saint-Germain. Avec Guérin, Fournier et autres, on a eu des équipes compétitives, on a réussi à faire de belles choses parce qu’on a tout donné pour le club. On est professionnels alors oui, on est là pour ça, mais on se sentait vraiment bien dans ce club, on voulait donner le meilleur de nous-même, être à fond. Je ressens une grande fierté de faire partie de l’histoire de ce grand club et je souhaite de tout mon cœur qu’il aille le plus loin possible en Ligue des Champions. »