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Youri Djorkaeff : «Une saison formidable»

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L’ancien joueur du Paris Saint-Germain (47 matches officiels et 20 buts lors de la saison 1995-1996) et de l’Inter Milan (127 matches officiels et 39 buts entre 1996 et 1999) évoque sur ses souvenirs en Rouge et Bleu puis en Nerazzurri, avant l’International Super Cup 2019 et la rencontre entre les deux clubs, ce samedi 27 juillet à 13h30 heure française au Macau Olympic Sports Centre de Macao.

Youri, le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan s’affrontent ce samedi. Un match forcément spécial pour toi…
« Bien sûr ! J’ai disputé une saison avec le Paris Saint-Germain avant que l’Inter ne me recrute. Ce sont mes deux clubs de cœur. J’ai vécu une grande histoire, que ce soit avec Paris ou avec l’Inter. J’ai gagné des titres avec les deux (Trophée des Champions 1995 et Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe avec le Paris Saint-Germain, Coupe UEFA en 1998 avec l’Inter). Avoir fait partie de l’histoire de ces deux clubs est un plaisir. »

Tu as d’ailleurs remporté cet unique titre avec l’Inter… au Parc des Princes !
« C’était comme un rêve ! On avait gagné en finale contre la Lazio sur le score de 3-0. C’était incroyable car j’avais quitté le Paris Saint-Germain deux ans plus tôt, et revenir au Parc pour soulever ce trophée était un vrai bonheur. C’était une année formidable pour moi car j’avais ensuite gagné la Coupe du Monde quelques mois plus tard, et à quelques kilomètres de là… J’avais donc vécu un beau printemps/été 1998 ! »

En une saison au Paris Saint-Germain, tu as inscrit beaucoup de buts. Lequel t’a le plus marqué ?
« Deux buts m’ont particulièrement marqué. Le premier contre Auxerre, au Parc des Princes. Avec Rai, nous avions effectué un mouvement assez rapide avec un une-deux à la clé et un but très aérien. Je pense ensuite bien évidemment au but contre La Corogne. Cela faisait à l’époque trois années que le club terminait son parcours européen en demi-finales. Ce but avait alors permis à Paris de franchir ce cap et d’accéder enfin à une finale, celle de la Coupe des Vainqueurs de Coupe. Sur le moment, ce but avait également été important pour moi car j’avais été éloigné des terrains pendant trois semaines. J’avais repris l’entraînement la veille et je n’étais pas sûr de jouer. Finalement, j’avais joué une dizaine de minutes et, j’avais frappé au but et marqué sur mon premier ballon. C’est un très beau souvenir. »

Que penses-tu du Paris Saint-Germain version 2019-2020 ?
« Je pense que quelque chose, peut-être pas encore visible pour le grand public, est en train de s’opérer au club. Ça l’est pour les gens qui entourent le club ou le connaissent bien. On sent qu’il y a eu de la frustration lors des dernières campagnes européennes. Je ressens désormais une forme de discipline, de coordination, beaucoup plus claires sur le plan sportif. L’arrivée de Leonardo va beaucoup apporter à cette équipe. »

Le club a-t-il beaucoup changé par rapport à l’époque où tu y évoluais ?
« Sincèrement, non. Il y a forcément eu des changements car, si ce n’est pas le cas, cela signifie que le club stagne. Le Paris Saint-Germain de mon époque était un grand club. Celui d’aujourd’hui l’est également. Il a évolué car il y avait à l’époque très peu de marketing, commercial, digital… Aujourd’hui, ces équipes doivent faire corps avec le sportif pour créer une cohésion. Dans les années 1990, le Paris Saint-Germain était moins tourné vers l’international car ce n’était pas indispensable. Le club fait aujourd’hui partie des plus grands clubs du monde. Voir son évolution du club est un plaisir. »