Mardi après-midi, le Paris Saint-Germain Handball rattrape sa 11ème journée de Lidl StarLigue, à l’occasion de la réception d’Istres, au Stade Pierre de Coubertin. Avant la rencontre, notre gardien, Vincent Gérard, a évoqué plusieurs sujets, dont la série en cours des Rouge et Bleu en championnat.
Psg.fr : Dimanche, tu as retrouvé Dunkerque, avec qui tu as été Champion de France. Es-tu heureux d’y retourner le temps d’un match ?
Vincent Gérard : C’est vrai que j’ai passé cinq belles années là-bas. C’est dommage, car il n’y avait pas de public, ni d’ambiance. Mais j’ai pu revoir plusieurs anciens de mes coéquipiers. C’est plaisant de retrouver des partenaires avec qui j’ai vécu de grandes émotions ! Ça me fait toujours plaisir de retourner dans le Nord et surtout de repartir avec une victoire.
Quel regard portes-tu sur votre prestation ?
On a été solide ! On ne s’est pas détaché en première période à cause de plusieurs déchets en attaque et en défense. Samir Bellahcene nous a sorti quelques arrêts qui nous ont empêché de creuser l’écart. C’est un jeune gardien, mais déjà très bon. Mais à aucun moment nous n’avons douté de la victoire. Nous avons proposé une partition plus que convenable et dans la lignée de ce qu’on fait ces derniers temps.
Justement, on sent que depuis la semaine sans match, vos contenus sont bien meilleurs. Es-tu d’accord ?
Oui ! On a l’impression que les plans se passent bien, peu apporte le système défensif, que ce soit en 5-1 ou en 6-0. En attaque, il n’y a pas non plus grand chose à jeter. On est très content de notre jeu et de notre état d’esprit.
Face à Istres, vous avez l’occasion de devenir la seule équipe de l'historie du championnat à commencer une saison avec 20 victoires. C’est quelque chose qui compte ?
C’est toujours sympa de marquer l’histoire d’un championnat. Surtout celui-là, qui est très relevé. On peut même aller plus loin en se disant que l’année dernière nous n’avons pas perdu, même si la saison avait été tronquée par son arrêt. C’est une satisfaction et ça montre notre belle régularité à chacune de nos sorties. Mais on veut avant tout être champion. Il faut assurer ça, avant de penser à plus haut.
[MATCHDAY🔴🔵] Journée 100% Paris aujourd'hui avec la 11ème journée de @LidlStarligue et #PSGISTRES à 16h00
— PSG Handball (@psghand) April 13, 2021
avant le choc en @ChampionsLeague du @PSG_Inside face au @FCBayern à 21h00. #PSGFCB #AllezParis
Malgré son classement, Istres avez montré un joli visage à l’aller (22-32). T'attends-tu à un match similaire ?
A la pause, c’était très serré (30’ : 13-14). C’est une équipe qui joue bien et qui est rugueuse. Elle n’aura rien à perdre chez nous. Il faudra prendre cette rencontre très au sérieux et ne pas se focaliser sur celle de samedi, face à Montpellier. Ce serait dommage de se faire surprendre.
Selon toi, avez-vous le plus dur en Lidl StarLigue
Si on gagne contre Istres, on aura quatre points d’avance sur Montpellier. Mais rien n’est jamais joué. Tout peut se décider dans les dernières journées. Samedi, on affrontera le MHB et ça sera une autre rencontre très importante.
Tu es déjà le gardien qui a fait le plus d’arrêts dans notre championnat (3228), mais mardi, tu as l’occasion d’arrêter ton 200ème jet de 7m en Lidl StarLigue en stoppant deux penalties. C’est quelque chose d'important pour toi ?
C’est plaisant de savoir que je suis le gardien qui a fait le plus de parades. Depuis 2006, je joue en première division. Je suis content de cette régularité. Mais en vieillissant, on cherche moins les records personnels, mais plus l’aboutissement collectif. Si il ne me manque que deux penalties arrêtés pour atteindre les 200, je vais essayer de le faire (rires). Mais ce qui compte avant tout, c’est de prendre les deux points pour faire un pas de plus vers le titre.
Dans ce calendrier très chargé, tu as aussi disputé le Tournoi de Qualification Olympiques avec l’équipe de France. C’est une satisfaction d’avoir obtenu votre billet pour les Jeux de Tokyo ?
Les Championnats du monde sont très importants, mais les JO, ce n’est que tous les quatre ans et cette fois, les derniers datent d'il y a cinq ans. C’était une date qu’on avait cochée depuis le début de la saison. C’était un gros tournoi avec trois matches en trois jours face à des belles sélections. On est content, car ça a été difficile physiquement et psychologiquement. On ne sait pas trop comment seront les JO. Mais pour l’instant, je n’y pense pas. Je me concentre sur les objectifs à venir.
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(Crédits : J.Azouze/PSG)