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Thierry Omeyer : « Je m’éclate sur le terrain »

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Alors que le Paris Saint-Germain Handball a mis un terme à son année 2018 et à sa première partie de saison, avec une victoire à Nantes (29-30), Thierry Omeyer tire les premiers enseignements du parcours des Rouge et Bleu. Notre capitaine s’exprime aussi sur sa dernière saison professionnelle.

Psg.fr : Quel bilan tires-tu de votre parcours en Velux EHF Champions League ?
Thierry Omeyer : Il est très bon ! Il correspond à ce qu’on recherchait au début, c’est à dire terminer à la première place. Actuellement, nous sommes dans cette position, avec trois points d’avance sur Szeged. Mais il reste encore quatre matchs. Il faudra qu’on reste en haut du classement après ces rencontres.

Et en Lidl StarLigue ?
Nous avons senti une progression tout au long de cette première partie. On est toujours invaincu, en ne laissant qu’un point à Nîmes. Nous avons fait de très belles performances, à l’image de notre victoire à Montpellier. Nous avons aussi fait preuve d’une bonne régularité.

Tout ça, malgré plusieurs blessures !
Qu’elles soient longues comme Niko (Karabatic) ou sur quelques matchs, comme Kim (Ekdahl du Rietz), les blessures sont toujours handicapantes. Dans une saison, il faut réussir à gérer ces moments pour s’imposer. C’est donc très bien qu’on l’ai fait tout en tirant souvent sur les mêmes joueurs.

Ça prouve que le groupe vit bien ?
Effectivement ! On est vraiment bien ensemble. Nous sommes toujours contents de nous retrouver et d’évoluer ensemble pendant les matchs. Je pense que ça se voit de l’extérieur… Raul et Jota apportent aussi de nouvelles notions tactiques. Ça a pris un peu de temps pour s’adapter, mais on a vu qu’on progressait et qu’on répondait à ce qu’ils souhaitaient avoir.

Sur le plan personnel, il s’agit de ta dernière saison professionnelle. Comment la vis-tu ?
Je n’y pense pas tout le temps… On en parle depuis que je l’ai annoncé, mais c’était vraiment plus présent pendant la préparation ou tout au début de la saison. J’y pense aussi quand je vais dans certaines salles. A Montpellier, par exemple, où j’ai vécu beaucoup de choses ou à Flensbourg, puisque j’ai joué dans le club rival. Je me dis « C’est la dernière fois », mais au quotidien ça ne me perturbe pas. Je prends juste plus de plaisir et je m’éclate sur le terrain !

Justement, sur le terrain, comment ça se passe ?
Je vis pleinement la saison ! J'essaie apporter mes compétences et mon expérience à mes coéquipiers. Ça fait déjà quelques années que je suis le plus ancien dans les équipes dans lesquelles je joue. Ça fait donc un petit moment que je suis dans la transmission. Je veux aussi que les plus jeunes voient que, même à 42 ans, je me donne toujours à 200%, même aux entraînements. Je pense que ça peut leur apporter beaucoup.

Tu as pu suivre le parcours de l’équipe de France féminine, franchement sacrée championne d’Europe ?
Bien sûr, j’ai suivi tous leurs matchs ! J’étais très content pour elles. En plus elles ont joué à domicile, ce qui est toujours particulier pour des sportifs. Elles ont su y tirer tous les avantages. J’ai eu l’occasion d’aller les voir lors de la demi-finale. Elles n’ont pas été perturbées par leur défaite lors de la première rencontre, en faisant d’excellentes performances derrière. Je pense qu’elles ont apprécié de vivre ça à la maison et ça les a menées jusqu’au titre. Elles dégagent de la fraîcheur et de la sérénité. C’est dans la continuité de ce qu’elles font depuis plusieurs compétitions.

De leurs côtés, les garçons disputeront en janvier le Mondial…
L’équipe de France a beaucoup de qualité avec des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs. L’absence de Niko, qui est une pierre angulaire de cet effectif, va beaucoup manquer. Mais les autres vont pouvoir prendre leurs responsabilités. Avec la qualité de cette sélection, elle peut aller loin. Quand elle commence une compétition, quels que soient les absents, c’est pour aller au bout.

Retrouvez la première partie de notre interview avec Thierry Omeyer en vidéo.

(Crédits : TeamPics/PSG)