Psg.fr : A la fin de la première partie de saison, vous avez remporté tous vos matchs, sauf face à Barcelone. C’est donc l’équipe qui vous a posée le plus de problèmes ?
Raul Gonzalez : On parle d’une des meilleures équipes du monde, avec un effectif extraordinaire. Elle peut faire ce qu’elle veut. Ils vont gagner le championnat espagnol assez facilement, donc ils peuvent se consacrer à la Ligue des Champions. C’est un des favoris au Final4.
Le fait de voir la première place s'éloigner, est-ce un échec ?
La saison dernière, nous étions arrivés premiers de notre poule, sans pour autant se qualifier pour le Final4. C’est ça, notre vrai objectif. La Ligue des Champions commencera véritablement au prochain tour. On doit être satisfait, car nous avons eu plusieurs problèmes de blessures. On va se battre pour la deuxième place du groupe et se préparer pour notre huitième de finale. Mais nous avons encore beaucoup de temps d’ici là.
Globalement, que penses-tu de cette première phase de compétition ?
J’en suis satisfait. Les matchs face à Barcelone, Szeged et les autres grandes formations, peuvent paraître les plus importants. Seulement, c’est parfois plus difficile de jouer un outsider chez lui. Généralement, il n’a pas la pression de gagner. Il joue pour la victoire car il n’a rien à perdre. Dans ce contexte, nous avons gagné toutes nos rencontres, avec une belle manière.
C’est ta deuxième saison, à Paris. Pendant la préparation, tu as donc pu reprendre ton travail. C’est plus facile ?
Effectivement… Maintenant, tout le monde comprend ce qu’il faut faire !
Et ton français s’est aussi amélioré !
Je ne sais pas (rires) ! Je fais des efforts, mais je sais que je dois en faire plus pour progresser…
Cette saison encore, l’équipe fait un gros travail de vidéo…
Pour moi et pour Jota (Jesus Gonzalez), c’est très important. Quand les joueurs voient en vidéo ce qu’ils doivent reproduire, c’est plus facile de travailler. On s’en sert aussi pour revisionner nos anciens matchs et ainsi corriger ce qu’on a pu faire de mal.
Justement, dans quel secteur penses-tu que l’équipe doit progresser ?
Les joueurs qui sont ici, jouent beaucoup de rencontres, que ce soit à Paris ou en sélection. C’est compliqué de rester concentré pendant 60 matches ! Il faut donc s’adapter à la fatigue. Mais on le sait avant de commencer la saison. C’est donc difficile de savoir ce qu’il faut améliorer, ça dépend de la sensation des joueurs. Il faut s’adapter.
C’est ce qui s’est passé avec Nedim Remili. Lorsqu’il s’est blessé, tu avais déjà anticipé que Mikkel Hansen pourrait jouer arrière droit ?
Mikki joue très bien à ce poste avec le Danemark. On joue un peu de manière similaire. Je suis très content, car ça s’est bien passé.
L’Euro va bientôt débuter. A quoi tu t’en t’intéresses quand tu regardes ces matchs ?
Premièrement, je vais prendre du plaisir à les visionner. Ensuite, je vais regarder les performances de mes joueurs. On doit être content pour eux. C’est difficile de dégager un favori, plusieurs équipes le sont.
Que peut-on te souhaiter pour 2020 ?
On doit continuer comme ça, car la saison va être difficile. Donc je veux juste que l’on continue !
Retrouvez la première partie de notre interview avec Raul Gonzalez, en vidéo.
(Crédits : TeamPics/PSG)