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Nikola Karabatic : « Je fais tout à fond »

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Revenu sur les terrains de handball en janvier, après une opération du pied en novembre, Nikola Karabatic se dit heureux de pouvoir retrouver sa passion. Le demi-centre du Paris Saint-Germain s’est également attardé sur les prochains objectifs des Rouge et Bleu, notamment en Velux EHF Champions League.

Psg.fr : Revenons sur le Mondial. Comment s’est passé ton retour dans le groupe de l’équipe de France ?
Nikola Karabatic : Au départ, je suis arrivé en tant que 17ème joueur. J’avais dit que je serai là en cas de blessure. Malheureusement, Cédric Sorhaindo s’est blessé rapidement… J’ai été réintégré au groupe et j’étais très heureux de pouvoir rejouer et de participer à la prestation collective, avec une médaille de bronze.

Vous auriez voulu plus ?
Il y a de la déception… On perd en demi-finale sur un très gros écart avec le Danemark. Même s’il était supérieur à nous, je ne pense pas qu’il y avait une différence si importante. L’écart n’a pas reflété la qualité de notre effectif, c’est ça qui était décevant. Le fait de terminer troisième a un peu atténué la déception et on en ressort avec le sourire, mais aussi avec la conscience que nous devons travailler pour retrouver la première marche.

Tu parlais de la médaille de bronze… C’est justement toi qui marques le but de la victoire (25-26, au buzzer, face à l’Allemagne) !
C’est fou que ça soit moi ! C’est anecdotique, mais c’est des choses qui font que le sport est dingue. Surtout que nous aurions pu marquer sur l’action précédente.. Mais finalement, je me retrouve dans la position de donner la victoire en fin de match. Dans le sport, quand on gagne à la dernière seconde, l’émotion est encore plus forte et j’ai été ravi de la vivre et la partager avec mes amis. Pour moi, à cet instant, la médaille valait de l’or.

C’est aussi le fruit d’un gros travail, notamment après ta blessure…
Pour moi, les exemples dans le sport sont des personnes comme Thierry Omeyer, qui à 42 ans est toujours surmotivé. Il ne cesse de se remettre à question. Le fait d’être un compétiteur est de pouvoir se donner à 100% quel que soit le rôle qu’on nous donne… Chaque match, chaque compétition est un nouveau défi. Ce n’est pas parce que j’ai gagné des choses avant que je vais me dire que des choses ne sont pas à ma hauteur. Je fais tout à fond et ce sera le cas jusqu’à la fin de ma carrière.

Depuis le début de la saison, tu travailles avec un nouveau staff (Raul Gonzalez et Jesus Gonzalez). Comment ça se passe ?
Très bien ! On a de nouvelles méthodes, avec beaucoup de vidéos. On mélange la bonne humeur avec le travail et le professionnalisme. C’est un plaisir de travailler avec des entraîneurs qui sont aussi investis. Ils respirent PSG. Ils vont nous emmener loin et c’est un plaisir de jouer sous leurs ordres.

Dans quel registre t’utilisent-ils ?
Pour l’instant, en défense et un peu sur les montées de balle. Mais je suis là pour aider l’équipe. C’est à Raul de m’utiliser de la meilleure des manières. J’en suis très heureux ! Et quand il me fera jouer en attaque, je répondrai présent.

Dimanche, vous affrontez Zagreb, et vous avez l’occasion de confirmer votre première place du groupe B de Ligue des Champions…
C’est très important pour nous de terminer en tête et s’offrir deux week-ends de repos en sautant les huitièmes de finale. Ça nous permettra de récupérer, ce qui n’est pas du luxe. Pour l’instant, nous sommes bien partis car nous réalisons une superbe phase de poules. Sur les trois derniers matchs, nous en avons deux à domicile, donc ça doit être dans nos cordes. C’est en tout cas notre objectif !

Découvrez la première partie de notre interview avec Nikola Karabatic en vidéo.

(Crédits : TeamPics/PSG)