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Nedim Remili : « je suis fier de Créteil »

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Dimanche après-midi, le Paris Saint-Germain Handball défie son co-leader de Liqui Moly StarLigue, Créteil, pour le compte de la 3ème journée. L’occasion pour Nedim Remili d’affronter son club formateur.

Psg.fr : Dimanche, tu effectues ton retour à Créteil. C’est toujours un moment particulier ?
Nedim Remili : Oui, ce n’est que la deuxième fois que j’y reviens, la première avec du public. Ça fait six ans que je suis à Paris et j’ai manqué trois rendez-vous, à cause de problèmes de blessures (Créteil a aussi passé une saison en deuxième division). Depuis que j’ai quitté ce club, j’ai fait beaucoup de chemin. C’est effectivement toujours particulier. Mon meilleur ami joue toujours là-bas, mon père y travaille aussi. Ça me fait plaisir d’y revenir. J’espère que ce sera une belle fête.

Créteil réalise aussi un très beau début de saison…
Ils sont co-leaders avec nous. Ils ont aussi un nouvel entraîneur qui fait du très bon travail. J’ai quelques échos (rires). Il leur fait énormément de bien. Les nouveaux joueurs ont l’air aussi très intéressant. Ils sont dans une bonne dynamique, à l’image de leur deuxième partie de saison de l’année dernière. Je suis fier d’eux et j’espère qu’ils vont continuer comme ça. Pour moi, un club comme Créteil doit jouer la Coupe d’Europe.

Yoann Gibelin, qui évolue actuellement à Créteil, jouera la saison prochaine à Paris. C’est une preuve de la belle qualité de formation?
Oui. Nous étions deux Champions olympiques (avec Hugo Descat) à venir de ce centre. Le handball est un sport qui est très important dans cette ville. Il y a beaucoup de joueurs professionnels qui viennent de là. C’est un club qui sert de tremplin pour les amener très haut. Je sais que Yoann fera beaucoup de bien à Paris. Il va encore apprendre, car il est jeune. On sait déjà que c’est un bon joueur de notre championnat, mais je suis sûr que sous les ordres de Raul (Gonzalez), il deviendra un excellent joueur de Ligue des Champions.

Tu as parlé des Jeux olympiques. Tu as atteint un vrai but dans ta carrière ?
Bien sûr ! Je ne dirais pas que c’est une « concrétisation », car ça sonne comme une fin. Pour moi, cette victoire olympique c’est le début de notre histoire. Nous ne sommes pas les Experts. Ce sacre va lancer de belles choses. Quand on gagne, on veut encore le faire. On devient accroc. J’ai fêté la victoire, mais je me suis tout de suite tourné vers l’Euro. Ce n’est que du positif !

Tu vis ta dernière saison avec Paris. Comme l’appréhendes-tu ?
Encore une fois, j’ai beaucoup évolué depuis mon départ de Créteil. Paris m’a beaucoup aidé pour ça et continue de le faire. J’ai grandi professionnellement et en tant qu’individu. En juin, ce sera la fin d’un chapitre, mais pas de l’histoire. Ce n’est pas le moment de faire le bilan. Ma famille et moi sommes très fiers d’avoir fait partie de ce livre. Je serai Parisien à tout jamais, on ne me l’enlèvera pas. Je vais voguer ailleurs. C’est un challenge excitant qui m’attend et je vais tout faire pour le réussir.

Quel est ton objectif avant de partir ?
L’EHF Champions League est mon objectif numéro un. Quand j’étais petit, il n’y avait rien d’autre que ça. Je ne comprenais même pas les JO, mais j’ai compris en grandissant (rires). Ça fait six ans qu’on ne passe jamais très loin… Il nous manque toujours quelque chose à un moment. J’espère que cette année est la bonne. Depuis que je suis là, l’équipe a toujours été compétitive. C’est très dur de gagner cette compétition. Elle est longue et se finit en beauté sur un weekend fou à deux matches, dans une salle pleine avec une ambiance incroyable. Le Final4 est dur, épuisant, déroutant… Mais tellement bon à vivre ! J’ai vraiment envie d’être heureux le dimanche soir à Cologne. On a partagé tellement de choses avec ce groupe que j’ai envie de vivre ça avec lui. Chaque membre de l’équipe mérite la Ligue des Champions.

Retrouvez la première partie de notre interview avec Nedim Remili, en vidéo.

(Crédits : A.Gadoffre/TeamPics/PSG)