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Epilogue heureux à Coubertin

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Samedi, le Paris Saint-Germain Handball s'est imposé avec la manière face à Chambéry (30-23), concluant devant son public une saison marquée par un 12e titre de champion de France. Retour sur cette dernière journée de Liqui Moly StarLigue.

Après un marathon de neuf mois et 29 rencontres, cette campagne de Liqui Moly StarLigue s’achève sur une dernière affiche passionnante entre nos Rouge et Bleu et Chambéry. Un classique du championnat de France pour régaler une dernière fois le Stade Pierre de Coubertin et célébrer un titre de champion ardemment acquis il y a quelques jours contre Istres (39-31). Bien que cette rencontre soit dénuée d’enjeu d’un côté comme de l’autre, les deux formations comptent bien jouer leur va-tout pour assurer le spectacle. 

Un premier quart d'heure abouti

Avant le coup d’envoi, l’heure est au premier hommage du soir, à destination de Luka Karabatic. Le capitaine Rouge et Bleu, qui dispute son 432e match avec Paris ce soir, est en effet devenu le joueur le plus capé de l’histoire du club. Après avoir reçu une belle ovation par un Coubertin des grands soirs, place au jeu ! Dès les premières minutes, les ambitions parisiennes sont claires, Elohim Prandi aligne les buts autant qu’Andreas Palicka enchaîne les parades, et Paris s’offre un premier break (5e : 3-1). 

Seulement quelques jours après leur nul au Phare contre Nantes, Chambéry est toutefois bien décidé à finir la saison sur un nouvel exploit. Les Savoyards font preuve d’une combativité sans relâche et parviennent notamment à refaire leur retard (12e : 5-5). S’ils ont plusieurs opportunités de prendre la tête, les hommes d’Asier Antonio buttent toutefois sur la muraille Andreas Palicka. Pour son dernier match avec les Rouge et Bleu, notre portier assure le spectacle avec déjà quatre parades, dont un duel remporté sur un jet de 7m (17e : 8-5). 

Des Savoyards conquérants 

Pas de quoi baisser les armes toutefois pour des Chambériens qui repartent de l’avant avec ambition et conviction. Exploitant au mieux les contres-attaques, les Noir et Jaune saisissent pleinement les espaces dans l’arrière-garde parisienne et remettent les compteurs à zéro (23e : 9-9). En dépit du premier temps mort posé par Raul Gonzalez, les visiteurs profitent d’une période de supériorité numérique pour prendre les commandes de la rencontre (26e : 9-12).

Muet depuis plusieurs minutes, c’est finalement David Balaguer qui vient sonner la charge pour le club de la capitale. Malgré un kung-fu sublime conclu par Kent, nos Rouge et Bleu sont menés d’une courte tête à la pause face à une formation chambérienne qui joue sa carte à fond (30e : 12-13). 

Une attaque impitoyable 

Dès la reprise, Kamil et David assurent en attaque, tandis qu’Andreas remporte un nouveau duel. Le calcul est simple : Paris reprend les devants (33e : 14-13). Les consignes de Raul Gonzalez à la pause font rapidement effet pour les Rouge et Bleu, qui se montrent sans pitié et forcent Chambéry à arrêter le jeu (37e : 18-14). Le réveil des visiteurs tarde toutefois à se faire sentir, et nos Parisiens ne comptent pas baisser le rythme. Porté par un doublé de Yahia Omar, le club de la capitale maintient quatre longueurs d’avance sur une formation savoyarde quelque peu désemparée (45e : 21-17). 

Au fil des minutes, le jeu semble aller trop vite pour la formation d’Asier Antonio, sans solution face aux assauts parisiens. Déjà auteur de cinq passes décisives, Yahia rejoint Prandi au tableau des meilleurs buteurs du soir avec son cinquième but (47e : 23-18). Dans la foulée, Ferran Solé s’invite au festival du club de la capitale en signant ses trois premiers buts coup sur coup (53e : 26-20). 

Un final en apothéose

De nouveau auteur d’un match XXL pour sa dernière sous les couleurs Rouge et Bleu avec 10 parades à son actif, Andreas Palicka cède sa place à Stanis Soullier sous un Coubertin à l’unisson pour acclamer le dernier rempart parisien. Dans un money-time dénué de suspense, le club de la capitale poursuit son festival, à l’image du sixième but d’Elo, pour conclure un nouvel exercice de haute volée (58e : 30-22). C’est ainsi, devant un public uni comme un seul homme, que Paris décroche sa 27e et dernière victoire de la saison en championnat face à une formation savoyarde impuissante qui aura tout de même joué sa carte à fond (60e : 30-23).

Les réactions de Raul Gonzalez et Dani Baijens :

(Crédits : L.Valroff/PSG/E.Renard/JM.Hervio/Team Pics)