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Elohim Prandi : « pas le temps de se reposer sur nos lauriers »

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Psg.fr : Comment s’est passé le rassemblement avec l’équipe de France ?
Elohim Prandi : Très bien et très enrichissant ! Malgré les matchs reportés, nous avons pu nous consacrer au style de jeu que veut mettre en place le sélectionneur, Guillaume Gille. Nous avons bien travaillé ! Nous avons fait quelques confrontations entre nous et nous avons obtenu de bonnes choses. C’est important, car souvent, nous n’avons pas le temps de nous préparer, puisque nous jouons beaucoup. On a donc pu prendre plus de temps et bonifier les détails qui n’allaient pas. Il y a eu quelques absences de dernière minute, qui ont été remplacées par des joueurs qui connaissaient déjà l’équipe de France et le groupe était très bon. On a pris beaucoup de plaisir.

Votre dernier match remonte donc à 10 jours, lors de la victoire face à votre dauphin, Limoges (42-20). Selon toi, c’est votre meilleur match de la saison ?
Je ne sais pas…En tout cas, nous avons été performants pendant les 60 minutes de jeu. Nous avons su creuser l’écart dès le début de la rencontre. Le résultat prouve que nous avons respecté Limoges. On a bien suivi les consignes de jeu de Raul (Gonzalez). Le retour de Luka (Karabatic) en défense nous a fait beaucoup de bien ! Il fait partie des joueurs qui sont les plus difficiles à éliminer. Lorsqu’il est là, il apporte un gros impact physique. On s’est bien concentré sur la défense, car c’est dans ce domaine que nous pêchions le plus. Nous aurions pu faire mieux, mais n’encaisser que 20 buts, c’est bien. Il faut garder cette belle performance et s’appuyer dessus.

Elle va vous permettre d’enchaîner en championnat et en EHF Champions League ?
Oui ! Nous devons encore élever notre niveau dans tous les secteurs, notamment en Ligue des Champions. A chaque fois, on ne passe pas très loin de la victoire, que ce soit face à Flensbourg (28-29), contre le Meshkov Brest (32-31) ou à Kielce (35-33)… La mentalité est bonne. Nous nous connaissons de mieux en mieux. Ce n’est pas tous les ans que cinq nouvelles recrues arrivent à des postes clés. Il fallait s’adapter…

Tu fais partie de ces recrues. Comment te sens-tu ici ?
Je me sens bien. J’ai appris beaucoup de choses tactiquement depuis que je suis ici et ça ajoute quelques flèches à mon arc. Je veux encore travailler intensivement tout en gardant ma qualité première : le tir lointain. Ça n’a pas été facile au départ, car j’étais inconstant… Il faut que je me donne les moyens d’être meilleur pour moi, mais aussi pour l’équipe. Tout ça passe par le travail.

Et dans la vie de groupe ?
Je connaissais plusieurs joueurs avec qui j’avais déjà des affinités avant de venir à Paris. Ça facilite l’intégration. Dès que je me sens à l’aise dans une équipe, ça va bien et c’est le cas ici. J’ai besoin de ça !

Mercredi, vous rattrapez votre match de retard en Lidl StarLigue (à Tremblay). Le fait d’avoir autant de reports n'est-il pas trop compliqué ?
C'est difficile de caler toutes les rencontres qui ont été reportées. La Ligue a décidé de continuer à huis clos et c’est désormais notre priorité. On doit aussi se préparer aux autres échéances, comme le Final4 de Ligue des Champions qui nous attend en décembre. Nous n’avons pas le temps de nous reposer sur nos lauriers. Tout est possible dans ce championnat. Il y a de très bons joueurs, avec de très bonnes qualités. Nous ne sommes pas à l’abri de quoi que ce soit. Il faut que l’on respect tout le monde si l’on veut s’imposer. Le piège peut être partout.

Tremblay peut en être un ?
Bien sûr ! Si nous ne sommes pas attentifs, nous ne savons pas ce qui peut arriver… On peut rapidement déjouer. Je pense que nous devons nous concentrer sur nous-mêmes. Si c’est le cas, nous serons performants !

(Crédits : TeamPics/PSG)