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Sabrina Delannoy dresse le bilan du Mondial

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À l’occasion de la Coupe du Monde Féminine, qui se tient en France du 7 juin au 7 juillet, une chronique dédiée à la compétition est tenue par d’anciennes joueuses. Après Laure Boulleau et Nadia Benmokhtar, on retrouve une dernière fois Sabrina Delannoy. Retour sur la performance des Américaines, sacrées pour la quatrième fois, mais aussi sur la troisième place obtenue par la Suède d’Hanna Glas et sur l’engouement autour de la compétition.

Les Etats-Unis championnes du Monde

Les Etats-Unis ont vraiment dominé cette Coupe du Monde. Elles ont juste été un peu accroché face à l’Angleterre en demi-finale. Mais globalement, entre l’entame du tournoi où elles mettent 13-0 à la Thaïlande, jusqu’à la fin de la compétition, elles ont très peu tremblé. Les Américaines n'ont presque pas de failles et sont encore un cran au-dessus au niveau de l’impact athlétique et de la précision technique. C’est une équipe vraiment complète qui a largement dominé cette Coupe du Monde et qui est allée chercher son titre. En finale, elles ont battu les Pays-Bas, pourtant championnes d’Europe en titre. Mais les Néerlandaises, qui sont la surprise de ce tournoi, sont en train de monter et travaillent très bien. En tout cas, elles n’ont pas démérité pendant cette rencontre.

Hanna Glas médaillée

C’est largement mérité pour la Suède, même si on ne les attendait pas forcément aussi loin dans la compétition. Elles ont vraiment impressionné sur cette petite finale, elles sont allées chercher cette médaille au courage et au mérite. Et c’est super pour Hanna Glas de pouvoir revenir à Paris avec la médaille de bronze.

Un Mondial réussi

La première victoire est celle de la diversité dans les tribunes et aux abords des stades. C’était vraiment un public différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Il y avait beaucoup de familles, de femmes et d’enfants, dans une ambiance qui est complètement différente du football masculin. Ça a permis de faire découvrir à un public plus large ce qu’était et ce que pouvait être le football. Ensuite, il faut saluer l’organisation. Le président de la FIFA l’a souligné, c’était une organisation exceptionnelle, certainement la plus belle des Coupe du Monde. On a vu des infrastructures de qualité, des pelouses toujours en parfait état. Un taux de remplissage à 78%, c’est vraiment énorme. Il faut donc saluer l’organisation car on s’en souviendra pendant de longues années de cette Coupe du Monde en France.