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Les Parisiennes font le spectacle et remportent leur 3e Coupe de France !

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L'équipe féminine du Paris Saint-Germain a soulevé la Coupe de France après s'être imposée en finale face à l'Yzeure Allier Auvergne, ce dimanche 15 mai au Stade Gaston Gérard de Dijon (8-0). Retour sur la rencontre !

Une nouvelle ligne à écrire pour continuer à grandir : la section féminine du Paris Saint-Germain avait rendez-vous avec son histoire, ce dimanche, avec la finale de la Coupe de France contre Yzeure, au Stade Gaston-Gérard. Pour cet événement, Didier Ollé-Nicolle avait concocté une organisation en 4-3-3 avec le trio Diani-Katoto-Bachmann aux avant-postes, devant un milieu de terrain articulé autour de la capitaine Grace Geyoro.

Nos Parisiennes avaient un piège à éviter : la clé de cette finale résidait dans leur capacité à maintenir leur concentration afin de faire plier un adversaire évoluant à l’échelon inférieur. C’est exactement dans cet état d’esprit que les Rouge et Bleu ont abordé la rencontre. Impliquées mentalement, appliquées techniquement, les joueuses de Didier Ollé-Nicolle ont mis tous les ingrédients pour tenir leur rang. C'est bien simple : tout a été fluide. Limpide.

L’entame de match a vite planté le décor, dessinant le scénario d’une fin d’après-midi sereine sous le soleil éclatant de la Côte d’Or. L’inévitable Marie-Antoinette Katoto a frappé fort d’entrée de jeu pour placer Paris sur les bons rails : deux coups de casques puissants et victorieux sur des services de Ramona Bachmann et Sara Däbritz (0-1, 3e ; 0-2, 7e). Ce fut d’ailleurs l’une des constantes de nos Parisiennes dans leur expression, ce dimanche : une excellente utilisation des côtés, avec des centres millimétrés et une grande présence dans les airs - y compris sur coups de pied arrêtés.

C’est de cette manière que le Paris Saint-Germain a pris son envol dans ce match. Paulina Dudek (0-3, 9e), Ashley Lawrence (0-4, 11e) ont fait parler leur opportunisme sur corner, avant que Sara Däbritz ne sublime ce temps fort exceptionnel avec un nouveau but sur un caviar de Kadidiatou Diani (0-5, 13e). En cumulant cinq buts à ce stade de la rencontre, les Parisiennes avaient réussi la prouesse de sceller leur victoire en un petit quart d’heure ! Et ce fut tout à leur honneur, tant le rouleau-compresseur a semblé imperturbable, de bout en bout. 

On l’aura compris : cette fin d'après-midi bourguignonne a été placée sous le signe du plaisir. Entre belles séquences collectives et fulgurances individuelles, nos Parisiennes avaient à cœur de ne pas lever le pied. Symbole de cette détermination, Marie-Antoinette Katoto a empilé les buts comme des perles. L'internationale française a laissé sa marque sur cette finale en inscrivant un triplé, avec une nouvelle réalisation avant la pause (0-6, 31e).

Et dans ce contexte, il n'était pas question de relâcher la pression au retour des vestiaires. Si les Rouge et Bleu ont su s'accorder quelques phases de conservation dans cette rencontre, elles n'ont pas hésité à mettre un dernier coup de collier pour parachever leur succès. Déjà décisives durant le premier acte, Ashley Lawrence et Sara Däbritz ont rivalisé pour la note artistique en ajoutant deux petits bijoux - une frappe splendide pour la Canadienne (0-7, 59e) et un enchaînement technique de grande classe pour l'Allemande (0-8, 73e).

Au terme de cette pluie de buts, l’équipe féminine du Paris Saint-Germain s’est donc adjugée la troisième Coupe de France de son histoire. Dans le même temps, elle a fait exploser son propre record de 2010 en signant le score le plus prolifique de l’histoire des finales de la compétition. Un nouveau trophée dans la vitrine de notre section féminine, avant deux ultimes rencontres pour boucler l'exercice, face à Lyon le 29 mai, puis Reims le 1er juin. Mission accomplie. Avec brio.