Alors qu’il s’apprête à retrouver les terrains avec le reste de l’équipe parisienne, PSG.FR vous propose un retour sur les derniers mois de Presnel Kimpembe avec le Paris Saint-Germain.
C’est un an après son sacre sur le toit du monde en Russie et au terme d’une saison éreintante, que Presnel Kimpembe a mis les pieds dans la saison 2019-2020. Mais il a fallu attendre encore un peu, avant que le Français ne signe ses retrouvailles avec le reste de l’équipe, revenant de blessure durant la tournée en Chine, le trophée des Champions, puis manquant les deux premières rencontres de championnat.
Mais Kimpembe est de ceux qui ont faim, et mettent tout en œuvre pour revenir aussi vite qu’ils ont quitté les rectangles verts. Très investi dans sa préparation, le défenseur avait rapidement retrouvé les terrains, mais aussi le onze de départ de Thomas Tuchel.
« J'ai l'impression qu'il a utilisé cette blessure entre les deux saisons pour faire un grand pas en avant. Il n'a pas eu de vacances, il a travaillé tout l'été pour récupérer et pour sa réhabilitation. Il était super "fit" pour le premier match face au Real et depuis ce match, il est resté sur ce niveau. Il est très fort, il est très agressif et très fiable », soulignait d’ailleurs le coach en conférence de presse.
C’est simple, celui qui a disputé 24 rencontres cette saison n’a tout simplement jamais été sorti en cours de match par l’entraîneur allemand. Déterminé, robuste dans les duels, prêt à remonter davantage le terrain, le numéro 3 rouge et bleu est devenu la première rampe de lancement de l’équipe parisienne. Aligné en charnière centrale avec Marquinhos ou Thiago Silva dans 7 des 8 matches européens disputés cette saison (un claquage l’ayant empêché de disputer le 8e), le titi parisien est désormais un indélogeable des plans du coach.
D’ailleurs, le défenseur peut aussi se targuer d’avoir de belles statistiques à son actif : 94% de passes réussies, 69% de duels gagnés, 67% de tacles réussis, et plus de 6 ballons récupérés par match en moyenne toutes compétitions confondues. Au total, ce sont plus de 177 ballons que Kimpembe a récupéré cette saison… Il est d’ailleurs le joueur qui affiche la meilleure différence ballons récupérés-ballons perdus dans les 5 grands championnats en 2019-20 (117-67, +50).
Rien qu’en Ligue 1, Presnel Kimpembe est le second défenseur le plus propre du championnat parmi ceux ayant réalisé plus de 500 passes, avec pas moins de 95% de passes réussies… Seul un certain Thiago Silva faisant légèrement mieux (95,5%).
Cette saison, quelques rencontres ont d’ailleurs mis en évidence les qualités du natif de Beaumont-sur-Oise. Face à Galatasaray en octobre dernier, il avait ainsi remporté 17 duels, record pour un défenseur de Paris lors d’un match de Champions League depuis qu’Opta analyse la compétition (2003-04). Un chiffre qui n’est pas sans rappeler son match face à l’Étoile Rouge de Belgrade un an avant, durant lequel il avait récupéré 17 ballons… Et aucun défenseur n’a fait mieux dans une rencontre européenne scrutée par Opta. La force, sans forcer.
Avec pas moins de 136 matches professionnels déjà à son actif, et en décrochant son 5e titre de champion de France sous le maillot du Paris Saint-Germain, Kimpembe entre aussi doucement dans la légende parisienne, brodée de fil Rouge et Bleu. Sur la pointe des crampons, mais avec caractère.
Celui de montrer, aussi, qu’au-delà des difficultés, sa joie de vivre, son amour des supporters et son attachement à la capitale resteraient immuables.
Et puis, Presnel s’inscrit aussi aujourd’hui comme une référence pour les jeunes du centre de formation, ambassadeur du centre pour ses coéquipiers et relai naturel vers l'équipe professionnelle pour les titis. « Presnel, c’est un modèle et une personne vraiment très gentille. À chaque fois qu’un jeune va chez les pros, il l’accueille comme si c’était un petit frère pour lui. C'est vraiment quelqu'un de super », témoigne d’ailleurs Timothée Pembele.
Une chose est sûre, à seulement 24 ans, le champion du monde a encore de beaux jours devant lui dans la capitale. Pur produit de la formation parisienne et vrai titi à l’écusson brodé sur le cœur, « Presko » a tout pour devenir la référence Made in Paris. Et ça tombe bien, de nouvelles échéances arrivent bientôt...
