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Paris - Nantes : les souvenirs de Fabrice Poullain

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L'ancien joueur du Paris Saint-Germain (1985-1988), qui a connu le premier titre de Champion de France du club, s'est confié pour les abonnés de la capitale. Extraits.

Comment décririez-vous vos années parisiennes ?

Que du bonheur ! J’arrivais de Nantes. Paris symbolisait l’évolution de ma carrière. J’ai connu un club hyper familial, avec Francis Borelli. La grande époque des supporters avec Boulogne et Auteuil, j’ai signé l’année où on est devenu Champions de France. Franchement, j'ai passé trois ans extraordinaires à Paris. Et ça m’a permis d’être aussi en équipe de France, de jouer avec des super grands joueurs, de me lier d’amitié avec plusieurs personnes… Et j’ai même marqué des buts. Certains importants. L’année du titre, je marque le seul but du match contre Auxerre à l’extérieur. Et on formait avec Luis un tandem costaud. J’ai beaucoup appris et progressé à Paris et il y avait un état d’esprit impeccable.

On ressentait une vraie communion avec la ville, les supporters, un vrai lien. On était très proches. Les supporters étaient toujours présents aux entraînements. Nous les joueurs, on arrivait souvent une heure avant le début de l’entraînement, on buvait un café, on partageait des croissants, on discutait. C’était super. J’ai adoré vivre tous ces moments. À la base, le football est un sport et une passion. Et à l’époque, je l’ai vécu pleinement !

Vous avez des souvenirs directement liés à un Paris Saint-Germain Nantes, vous qui avez évolué dans les deux clubs ?

J’ai deux souvenirs plus forts que les autres. Un bon et un mauvais. Le bon, c’est le match que l’on gagne au Parc des Princes en 1985 contre Nantes 2-1 alors qu’on était au coude à coude pour le titre en championnat. Nantes avait ouvert le score et c’est Luis qui met le deuxième but qui nous offre la victoire. Dans un Parc des Princes plein à craquer. Ce match nous permet de les repousser. Et le très mauvais souvenir, pour moi, c’est quand je jouais encore à Nantes. C’est la finale de Coupe de France gagnée en 1983 par Paris 3-2 avec le but extraordinaire de José Touré. Ce soir-là, je devais jouer mais j'étais malade depuis quatre jours. Intoxication alimentaire… J’étais cloué au lit, 40 de fièvre, tellement mal que je n’ai même pas pu regarder la finale à la télé… Les PSG-Nantes étaient toujours des confrontations difficiles à l‘époque. Il y avait du jeu. Les deux équipes pratiquaient un football résolument offensif. On était sûr d’avoir des buts.