Entre 1993 et 1997, Nicolas Anelka a porté le maillot du Paris Saint-Germain du Centre de Formation jusqu'à l'équipe première, avant de revêtir la tunique parisienne une seconde fois entre 2000 et 2002. De passage dans la capitale, l'international français (67 sélections) a livré un entretien exclusif au micro de PSG TV, dans les travées du Parc des Princes. Extraits.
Nicolas, peux-tu nous raconter tes débuts en professionnel avec Paris ?
« Alors quand je fais mes débuts en professionnel, déjà, c'est le rêve qui se réalise. On a grandi avec le PSG, avec les Weah, Ginola et donc c'est la concrétisation du jeune qui veut devenir footballeur professionnel et qui réussit dans son club, son club formateur. »
ton premier but au Parc des Princes, tu t’en souviens ?
« Je me rappelle un peu de l'action. C'est une perte de balle d'un joueur de Lens et moi j'anticipe et j'arrive face à face avec le gardien qui est, je crois, à l'extérieur de la surface de réparation. Je mets un plat du pied et voilà. Il y a Rai qui vient me chercher et je saute dans ses bras. En tant que footballeur, le rêve c'est de devenir professionnel et ensuite, de marquer des buts. Le fait de marquer au Parc des Princes ce jour-là, c'était extraordinaire. »
Et en 2000, tu rejoins à nouveau Paris après des aventures en Angleterre et en Espagne ?
« Quand j'arrive, il n’y a pas encore Ronaldinho. Il y a Peter Luccin, il y a Stéphane Dalmat, il y a Laurent Robert, il y a aussi Distin qui arrive en même temps que moi et Bernard Mendy. En jeune, il y avait Abriel que je connaissais très bien. Il y avait aussi Benachour et Kelban. Et donc je rejoins un groupe de potes, avec de la qualité. On avait l'ambition de faire quelque chose de très grand. Malheureusement, ça ne s'est pas très bien passé mais en tout cas j'étais très content de revenir. »
Jouer avec une légende du football comme Ronaldinho, c’était comment ?
« Ronnie, il était encore timide à l'époque puisqu'il venait du Brésil. Il ne connaissait pas encore le football européen. On voyait déjà ses qualités, mais il était encore timide quand je l'ai connu au Paris Saint-Germain. Après une saison, il s'est vraiment transformé et c’est à ce moment-là qu’il est devenu le Ronnie qu’on connaît. »
Aujourd’hui, quelle relation est-ce que tu gardes avec le club ?
« Je suis toujours venu au Parc des Princes et au Camp des Loges, même quand j'étais dans d’autres clubs. Quand j'ai signé à Manchester City, je revenais souvent voir les jeunes au Camp des Loges. Je suis venu au Parc des Princes. J'ai toujours gardé cette connexion avec le PSG parce que c'est mon club formateur. A la base, je suis supporter du Paris Saint-Germain. Je venais au Parc quand j'étais jeune. Avec Paris, c'est un lien très, très fort. J'ai été formé ici, j’ai commencé en professionnel ici, ça restera gravé.
Un lien si fort que tu es revenu t’entraîner au sein du club en 2013…
« J'avais signé en Chine et j'étais en discussion avec un nouveau club. Je ne savais pas encore où est-ce que j'allais jouer, mais j'avais une bonne entente avec Carlo Ancelotti, donc je lui ai demandé si c'était possible de venir m’entraîner. Il m'a répondu positivement donc j'étais venu. Il y avait Papus Camara, il y avait aussi Alex avec qui j'avais déjà évolué. À l’époque, il y avait aussi Zlatan. »
Désormais, c’est ton fils Kaïs qui a pris la relève. Pourquoi est-ce que vous avez fait ce choix de rejoindre le centre de formation du club en 2023 ?
« Je connais la qualité des formateurs, c'est pour ça que je voulais le faire venir ici. Je sais qu'il a un potentiel, mais le chemin est encore long. Donc il travaille tranquillement, tout doucement mais sûrement. Et le fait que je sois souvent à Paris, ça me permet de le voir. Je pense qu'il est content d’être au club, il est lui aussi supporter du Paris Saint-Germain et il est heureux d'évoluer avec des joueurs de qualité. »