Cavani : «Des moments qu’on garde pour la vie»
Nouveau meilleur buteur de l’histoire du Paris Saint-Germain avec 170 buts, Edinson Cavani revient sur cette saison mémorable.
Après la perte du titre en 2017 comment as-tu abordé cet exercice 2017-2018 ?
« Comme chaque année j’ai attaqué cette saison avec l’envie de donner le maximum. Nos objectifs sont toujours très clairs, nous devons essayer de gagner le plus de titres possibles, mais ce n’est pas toujours simple. Cette année nous avons réussi à récupérer notre titre de Champion et c’est important. »
L’un des moments forts de ta saison c’est ce coup-franc en toute fin de match à Marseille (2-2)…
« C’était un moment spécial. Jouer un Classico pour moi c’est très particulier, car dans ces matches tu défends un maillot, une ville, une culture et encore beaucoup d’autres choses, cela rend ces matches très spéciaux. Un Classico ça se gagne, mais quand on ne peut pas le faire, il faut tout donner pour ne pas perdre. C’est pour ça que ce coup-franc synonyme d’égalisation a été vécu comme une délivrance. »
Tu savais que tu allais marquer ?
« Quand je suis derrière le ballon je suis très concentré sur mon objectif. Je ne sais pas décrire cette sensation, je suis à la fois très confiant, mais pas tout à fait sûr de marquer. Après le match mes proches m’ont dit qu’ils étaient convaincus que j’allais y arriver. »
Tu as marqué beaucoup de buts lors de cette période avant de marquer un petit temps d’arrêt à l’approche des 157 buts et du record de buts, tu y pensais beaucoup ?
« C’est vrai que le record s’est fait attendre, mais cela arrive. Parfois le ballon ne veut pas entrer. Mais quand j’ai fini par inscrire ce but j’ai ressenti une énergie incroyable dans le stade. Mes coéquipiers étaient très heureux pour moi. Ce sont des moments qu’on garde pour la vie ! »
Tu marques toujours beaucoup de buts, mais on a l’impression que ta motivation se décuple lors des finales notamment…
« Oui ce sont des matches spéciaux ! Tous les matches sont importants et difficiles, mais les finales ou les Classicos sont encore plus particuliers. Les supporters, la ville, les joueurs… tout le monde sait ce que représentent ces matches. Moi en tant qu’attaquant j’essaye tout le temps de marquer, mais marquer en finale pour gagner un titre et donner de la joie aux supporters ça te donne de la force ! »